N’eût été la rencontre avec le gouvernement, les producteurs allaient encore s’en prendre au chef de l’État pour être la cause de leur malheur au sujet de la gestion du soja dans une partie du septentrion. Heureusement qu’ils ont tout compris maintenant et ont réalisé que ce sont les commis à la tâche qui font dans la mauvaise foi.
Le magasin de Guèssou où se fait l’achat du soja est plein et les producteurs après que la pluie a surpris leurs produits sur le lieu des achats, ont été sommés de repartir avec leurs produits qu’ils vont faire sécher à la maison. Ce sont des milliers de sacs qu’ils ont été obligés de ramener à leurs frais à la maison et se demandent si ce soja mouillé et séché pourra encore susciter l’engouement d’achat de l’acheteur principal.
Et c’est sans compter avec le rançonnement dont ils sont l’objet de la part de certains cadres qui leur proposent de diminuer le prix en dessous du montant annoncé par le gouvernement après la rencontre du chef de l’État avec les producteurs de soja.
On comprend aujourd’hui et Dieu merci avec les producteurs que le président de la République fait son mieux pour donner le sourire aux producteurs. Mais ce sont les cadres qui travaillent à tuer toutes les initiatives du président.
Ceux-là ne devraient plus avoir de situations atténuantes. C’est avec une rigueur, une tolérance zéro que le président de la République devra frapper pour décourager tous ces agissements auxquels ils soumettent les travailleurs de la terre dont ils sont certains de la résilience à tout supporter sans broncher. Les choses ont maintenant changé.
Les producteurs savent aujourd’hui qu’ils sont une priorité pour le président de la République qu’ils sont dorénavant informés de tous les comportements de certains cadres.
Ce qui se passe actuellement à Guèssou mérite qu’on y remédie.
Aboubakar TAKOU
