Le Togo, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso, le Nigeria, le Bénin et bien d’autres pays d’Afrique sont conviés ce mardi 18 mai 2021 à Paris, à un sommet sur le financement des économies africaines fragilisées par la crise sanitaire due à la Covid-19.
L’objectif de ce sommet est de mettre en place des moyens financiers capables de relancer l’économie du continent africain, qui a enregistré moins de 200 000 morts de la Covid-19 selon les chiffres officiels, mais dont le PIB devrait connaître en 2021 sa première récession depuis 25 ans, avec un recul de 2,1%.
Dans ces pays convoqués, à l’exception du Bénin, près de 34 millions de « nouveaux pauvres » ont basculé dans l’extrême pauvreté en 2020. Le Bénin s’y rend en tant que pays ayant su mieux faire face à cette situation avec un impact assez faible sur l’économie du pays. Les autres pays n’ont pas pu surmonter le choc de la pandémie. Le ministre de l’économie et des finances faisant partie du comité de réflexion a donc été invité en tant qu’expert pour aider.
Contrairement aux oiseaux de mauvais augures, qui disent que le Bénin n’a pas été invité, le Bénin sera bien présent à ce sommet et d’ailleurs le ministre des finances a pris un vol hier pour participer au sommet. Le choix du Bénin de se tourner beaucoup plus vers les prêteurs multilatéraux lui ont permis de mieux soutenir son économie et de réduire les facteurs exogènes comme la crise Covid-19 et plus encore de financer son système social pour soulager la population et aussi les infrastructures socioéconomiques dont a besoin le pays. Les hôpitaux, les marchés, les routes, l’agriculture et bien d’autres encore sont financés grâce à ces prêts et qui ont permis au Bénin de rester debout.
Ainsi, grâce à tout cela, le Bénin a fait preuve de résistance devant cet ennemi qui a mis plusieurs pays à genou.
Arnaud KOUMONDJI