Les petites rivalités au sein des partis politiques à la veille des positionnements, virent souvent à la sorcellerie. Et c’est la député Mariam Babamoussa grincheuse devant l’Éternel, de jour comme de nuit, qui veut maintenant se la jouer en maman hérisson contre sa propre fille Faridath Naro Assouma.
La fine fleur de la jeunesse montante de Parakou aurait juste commis le crime d’emboiter les pas à ses aînés Adambi, Gbadamassi et Bata Gandé qui avaient semé la joie dans le cœur des Parakois en initiant de très beaux tournois de football. Les finales étaient à la mesure de l’adulation dont ils jouissent au sein de la jeunesse militante Br de Parakou.
Normal donc que Faridath Naro Assouma, leur cadette, vienne clôturer la mise avec sa touche féministe. Mais c’était sans compter avec les ruses de l’increvable et immortelle Mariam Babamoussa qui pour s’adjuger une place dans les starting-blocks au départ du 08 janvier prochain, était prête à tout sans vergogne.
L’instinct de la maman hérisson n’était jamais trop loin.
Madame Babamoussa verse dans un cannibalisme puerpéral qui serait dû à un instinct de survie d’être vaille que vaille populaire pour figurer sur la liste des candidats. Effrayée, se sentant observée, elle veut manger la plus en forme de sa portée en décalant sa pseudo finale tirée sur les cheveux, du dimanche au samedi sur le stade de Parakou après qu’elle a appris que ce même samedi, et sur le même stade, Naro Assouma avait la finale du bon tournoi qu’elle a organisé.
Mais les jeunes de Parakou qui ont conseillé à leur chouchou de laisser tout le stade vide à maman hérisson pour faire sa fête dehors, promettent de montrer à la député que l’heure de sa retraite a sonné.
Le ministre Samou Adambi des eaux et des châteaux d’eau doit maintenant préparer un système des vases communicants pour drainer les larmes parlementaires de madame Babamoussa dans les vannes de la Soneb. Ce sera un torrent à la boisson de la honte qui attend honorablement mémé.
Aboubakar TAKOU