Conséquence de la rencontre Talon-Yayi ? Beaucoup le pensent même si certains en doute. Dans tous les cas, cette sortie de prison des détenus dans l’affaire Pascal Tawès est intervenue dans la nuit de la rencontre entre les deux présidents de la République ayant permis la libération de plus de 15 compatriotes béninois retenus auparavant en prison dans cette affaire. Aujourd’hui libérés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) de manière provisoire, ils pourront revoir leur parent en attendant que tout s’éclaircisse. Car il s’agit d’une libération provisoire et donc ils peuvent être rappelés à tout moment pour être écouté dans le cadre des enquêtes.
Maintenant comme ces derniers qui viennent d’être libérés que les autres aussi aient cette chance de recouvrer leur liberté, Rékya Madougou, Joel Aïvo et les autres encore en prison dans le cadre des troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs non dénonciation de crime et complicité ou tout autre à l’occasion des élections passées.
Voici la liste selon les informations de Frissons Radio de Cotonou.
Ferdinand Combetti, Imorou Danialou,
Dochamou Romuald, Maïdawa Abdou Raziz, Chabi Oscar, Saïdou DIMON, Bouyagui Machioudou, Emmanuel Akpo, Jean Taïwo Ayinla, Sounou Kondé Lafia Sica Adamou, Kounékou Adolphe, Nignimi Ibrahim, Jonas DASSINA, Yoro Noël, Stéphane Moutougou, Yotto Yokossi Alfred.
Qu’est-ce que Metognon et Youssao ont pu faire à Talon pour être aussi détesté
Depuis ce mardi, 17 détenus prisonniers de Missérété ont recouvré leur liberté au grand bonheur de leurs familles et de leurs proches. Si cette libération est saluée pour être le fruit des rencontres Talon-Yayi, cela laisse un goût amer. Et pour cause, bon nombre de personnes se posent une question sur Laurent Metognon. « Que veut le gouvernement Talon en échange de la libération de Laurent Metognon, ancien président du conseil d’administration du Cnss et Youssao Aboudou ex-Dg du budget par intérim qui ont purgé leur peine ? »
Pour une peine qui n’a rien de politique contrairement à ceux libérés, ces détenus devraient bénéficier d’une quelconque clémence car n’ayant pas été condamnés pour un motif ayant trait au terrorisme ou atteinte à la sureté de l’Etat. Ce n’est pas le cas. Et pourtant, Metognon, Youssao et leurs coaccusés continuent de croupir en prison.
Plus qu’un oubli, c’est être détesté pour mériter un tel sort. Sinon ces hommes devraient être dehors comme Modeste Toboula. Pour les opposants, c’est à croire qu’ils ont fait quelque chose à Talon pour mériter ce sort. Et cela ne concourt pas à cette paix souhaitée de tous.