LES GROS MENSONGES DE HOUNGBEDJI
Après son coup d’épée dans l’eau, et comme pour ne pas laisser dans la conscience collective l’image d’un homme ayant plongé dans une piscine vide, le président Adrien Houngbédji, qui supplie en sourdine pour ne pas être chassé de l’Up-R (la fusion désormais consommée et digérée) pour faute grave, cherche à se victimiser. Il fait dire que le pouvoir en place aurait lancé un ultimatum à ses locataires de l’immeuble situé à côté de la direction de l’immigration. Cependant, conscient que ce mensonge sera difficile à soutenir, il monte d’un cran en insinuant habilement, que même le plus grand immeuble de Ganhi, Myosotis Résidence Hotel & Spa, serait également dans le viseur du pouvoir pour être démoli, car appartenant à une ancienne parlementaire du PRD.
Toute chose qui est totalement fausse. En effet, le plan d’aménagement de cette zone, frappée d’utilité publique, ne cible que les constructions inappropriées et les déchets qui défigurent ce quartier, rendant vétuste cette vitrine de la capitale économique de notre pays. L’immeuble Myosotis Résidence Hotel & Spa, qui s’intègre parfaitement dans le cadre de l’embellissement de cette zone, participe pleinement au projet du gouvernement Talon pour cette partie de Cotonou.
Même scénario mensonger concernant la Caisse des dépôts et Consignations du Bénin (CDCB), qui est sous la tutelle du ministère des Finances et qui doit rejoindre les nouvelles bâtisses de la Cité ministérielle. La société Wapco, ayant déjà achevé son immeuble, souhaite aussi intégrer ses propres installations pour mettre fin à cette escroquerie déguisée de loyers exorbitants, comme si l’immeuble avait été construit à Dubaï. C’est pour masquer ces réalités que l’ancien avocat de feu Bongo a choisi de distiller dans l’opinion publique l’idée que des pressions sont exercées sur ses locataires, suite à sa récente déclaration. Son but ? Passer du statut de bourreau du président Talon à celui de victime.
Aboubakar TAKOU