Lancé le 15 mai 2021 par les hautes autorités de la police républicaine, le contrôle routier des usagers de la route a été suspendu 24 heures après son lancement par les même autorités de la police républicaine qui ont donné un moratoire de quelques jours voire quelques semaines aux propriétaires de motos et autres véhicules pour se mettre en règle vis-à-vis de la loi et surtout du code de la route.
Cette suspension qui intervient après l’arrestation d’un certain nombre de moyens de déplacement est diversement appréciée par les populations. En effet, pour certains, le contrôle en soit est une bonne chose. Mais c’est le moment et la manière qui laissent à désirer. Pour les personnes qui épousent cette version, la police aurait pu attendre un peu avant de lancer cette opération puisque le Bénin vient à peine de sortir de l’éphorie de la campagne électorale.
Donc, il serait judicieux de laisser la population souffler un peu avant de lancer une telle opération. Version que ne partage pas une autre frange de la population qui trouve que cette suspension est une mauvaise chose puisque selon eux, il est temps d’appliquer les lois et arrêter de faire machine arrière tout le temps. Il y a déjà plus de trois ans qu’il a été demandé à tous ceux qui possèdent les engins à deux roues de se conformer à la nouvelle législation qui exige une plaque d’identification des motos.
Depuis tout ce temps, il y a des gens qui ne sont pas prêts et qui demandent toujours des moratoires. Selon eux, il est temps de sévir pour amener les récalcitrants à se conformer à la loi. Toujours dans la même logique, cette application de la loi permettra de débusquer les brigands et autres qui se cacheraient parmi les motos sans plaques et toutes les autres infractions que la police réprime. Diversement apprécié, ce moratoire divise donc les populations qui de part et d’autre ont des raisons pour justifie cet argumentaire.
Arnaud KOUMONDJI