Au nom de quoi, de quelle performance, dans un match aussi décisif que ce Tanzanie-Bénin, Jordan Adéoti et Michael Poté devraient faire les 90 minutes pendant que le banc de touche béninois regorgeait de jeunes pépites qui ne voulaient que mouiller le maillot pour la Patrie ?
Personne ne peut répondre à cette équation difficile si ce n’est ce CONSERVATEUR de mauvais aloi qu’est Michel Dussuyer. À l’entame de cette rencontre, tout le monde, tout un stade avait vu, lu que Jordan Adéoti n’était pas dans son match. Ce qui arrive à tout joueur et il revient à l’entraîneur de prendre les dispositions pour remplacer à bonne heure, la pièce qui dérape. Mais Dussuyer contre le Bénin, est amoureux de Adéoti comme s’il faille les surveiller les NUITS.
Pour rapporter la remarque d’un observateur lucide, qui pleurait presque le sort de notre pays, Adéoti, qu’il dorme ou se blesse, sera le dernier joueur que l’entraîneur français, sortira du terrain. C’est son HOMME.
Et que dire de Michael Poté qui n’a plus ni les jambes encore moins les poumons pour tenir 90 minutes face à des jeunes qui rivalisent d’âge avec ses propres enfants ? Seul Dussuyer a le gri-gri d’expliquer cette arithmétique de cauris.
Et c’est curieusement au dernier moment, à 05 minutes de la fin qu’il met les deux derniers qui ont émerveillé le public béninois par une maîtrise du ballon et des débordements à faire rêver. Certes, peu avant ces deux révélations qui ne pouvaient jamais figurer dans la liste titulaire de Dussuyer, la providence l’a trahi et il a mis le numéro 18 local évoluant à AYÉMA.
Réponse à une équation, par les dieux du football, ce petit a fait du sans-faute pour ne pas dire qu’il était l’homme du match côté béninois.
Sans vouloir donc dire que l’alignement de 05 défenseurs à domicile est une erreur de coaching, l’on se demande si Dussuyer a encore de quoi convaincre le Bénin pour mériter sa place aux commandes de nos RONGEURS ?
L’échec de ce jour n’est aucunement celui des 22 joueurs. Il est juste une bêtise de l’entraîneur béninois. Il n’est pas interdit de dire la vérité. Aussi, quand on sait punir pour donner le bon exemple, encore faudrait-il savoir assumer sa faute et donner sa chance à un autre plus entreprenant pour le bonheur du président Talon et de son peuple.
Aboubakar TAKOU