(Abt peut se flatter d’avoir de la bonne ressource humaine pour une législature au service du peuple)
Aux âmes bien nées, dit-on, la valeur n’attend point le nombre des années. Le député Br, Armand Gansé ne doit plus être considéré comme un jeune sans expérience. Mais plutôt comme une source d’inspiration.
Pour un homme qui a réussi à gérer plus de 10 mille femmes, les femmes de Dantokpa, avec brio, on peut lui accorder mille ans d’expérience. Normal qu’à peine élu député, le drame de Dassa l’inspire à cette loi d’emprisonnement ferme contre tout contrevenant à la limitation de vitesse sur nos axes routiers.
Les Béninois sont têtus. Du coup, les contraventions ne font plus rien au profit de la norme, la limitation de la vitesse sur nos voies. Aussi faut-il corser la note pour atteindre la conscience des usagers de la voie. Pourquoi ne pas élargir le champ de la prison ferme à tous les contrevenants à la limitation de la vitesse ?
C’est cette proposition révolutionnaire que l’élu Br est en train d’envisager comme le gouvernement pour régler l’épineux problème des morts dus aux nombreux cas d’accidents sur nos voies.
L’analyse du député est si opportune que le conducteur du bus accidenté avait été verbalisé à Parakou avant de tuer tout ce monde à Dassa dimanche dernier. Il faut donc une législation plus sévère contre l’excès de vitesse sur nos voies. Surtout quand il s’agit des transports en commun.
Pourquoi ne pas imposer aux transports en commun, de plomber leur moteur à 130 km/heure ? Une autre proposition qui vient de l’actuel maire de Lalo, Fangbedji Ce drame de Dassa pourrait aider à l’adoption d’une législation très sévère contre l’excès de vitesse des conducteurs de nos transports en commun et ce sera justice.
Aboubakar TAKOU