Alors qu’il fait partie des membres du Comité des rites Vodun, Koffi Aza n’a pas assisté à la consultation du Tofâ 2024 le 10 janvier dernier à Ouidah, pas plus qu’il n’a été vu à la cérémonie d’interprétation approfonfie du signe révélé, Sa Aklan d’hier.
Ce qui n’a pas manqué de susciter la polémique. Polémique alimentée aussi par le concernée, Koffi Aza, qui est aujourd’hui à l’épreuve de la politique. Ce qu’il semble bien comprendre en choisissant de ne pas se prononcer sur le Tofâ. Un choix qui aurait un ton judicieux et bien opérer s’il évitait de faire remarquer son silence. En effet, dès lors qu’il a fait son coming up politique en affichant son appartenance à un parti politique, Moele-Bénin, il manquerait de sagesse à s’adonner à l’exercice de l’interprétation du Tofâ. Ce ne serait pas sage de sa part.
Et pour cause, en choisissant de faire la politique qui appelle à des sacrifices, il doit aussi accepter d’en subir les conséquences comme la perte des notoriétés précédentes.
En d’autres termes, Koffi Aza devra désormais se battre pour se forger une nouvelle notoriété, celle d’un militant d’un parti politique capable d’aller au charbon pour prendre part au concert de l’élite dirigeante.
Sinon, à vouloir trop commenter son silence sur le Tofâ 2024, il va contre les intérêts de sa nouvelle famille. Il risque de se faire taper sur les doigts. Et qui sait s’il n’est pas déjà un problème, un gros problème que le président du Moele-Bénin gère car faire la politique, ce n’est pas facile.
Il faut se battre encore et encore parfois sans combattants en face pour s’en sortir.
Koffi Aza ne pourra donc rien dire. Car pour avoir choisi d’entrer en politique, il a tué sa filière. Il sera sage de sa part de savoir raison garder parce que la mouvance l’a appâté avant de l’éloigner.
Ainsi va la politique. Et le politique Koffi Aza doit comprendre.