C’est une évidence que l’actuelle procédure pour se soumettre aux exigences du paiement de la contravention inhérentes à la contravention pour excès de vitesse, relève d’un parcours de combatant. Ce qui pouvait être fait en un clic devient un calvaire et handicap totalement pour le contrevenant qui doit encore par dessus tout s’acquitter du fameux paiement comme une triple sanction pour une seule faute.
Mais nulle part, la responsabilité du numéro 1 de la police républicaine n’est engagée, pas plus qu’entamée sa réputation d’homme de terrain. Car aux dernières nouvelles, ce n’est pas la police républicaine qui a élaboré ce mode de paiement.
Les hommes de Yaya eux interviennent juste pour constater l’infraction et procéder à l’interpellation. La suite du parcours même s’il finit dans les commissariats centraux des villes, est le fait d’une autre administration et la police républicaine n’intervient que comme surveillant du processus. Ce n’est pas elle qui l’a conçue pour en répondre. S’il y a un excès de tracasseries contre les usagers, le réglage doit être fait à d’autres niveaux puis confié à la police.
Le général Yaya, directeur général de la police républicaine n’en est pour rien. Lui qui sait bien faire les choses et inspire bien tous les jeunes de sa maison, la police républicaine.
Yaya a donc son cerveau et ses muscles pour aller au front, en place. Et ses actions pour unir davantage les anciens policiers et anciens gendarmes sont là et militent pour ses résultats.
Nos excuses donc au Dgpr Yaya qui ne devrait aucunement être tenu pour responsable de cette vilaine lourdeur qui intervient dans cette procédure de contravention pour excès de vitesse sur nos artères.
Aboubakar TAKOU
