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Culture

Une pièce de théâtre pour dénoncer la cybercriminalité : « Kinninssi ou la rançon du sang »… d’Osseni Yaya officiellement lancée

La pièce de théâtre « Kinninssi ou la rançon du sang » Dans les méandres de la cybercriminalité, écrite par Osseni Yaya, a été officiellement mise sur le marché ce samedi 19 octobre 2024 pour le plus grand plaisir du public en général et des amoureux de littérature en particulier. La salle de conférence de la bibliothèque Bénin Excellence de Gbégamey à la Faculté des Sciences de santé de l’université d’Abomey-Calavi, a accueilli la cérémonie de lancement officiel de cet ouvrage. Une œuvre qui a pour objectif de restaurer la confiance dans le numérique, car c’est une pièce de théâtre qui aborde en détails les aspects sombres et effrayants de la cybercriminalité à travers l’utilisation du fétiche Kinninssi.

Chroniqueur littéraire à l’Ortb, Osséni YAYA est un auteur béninois, connu également pour son engagement en faveur des « Bibliothèques le Cabaret des Lettres et des Arts » (BiCLA). Son septième ouvrage, une pièce de théâtre intitulée « Kinninssi ou la rançon du sang », met en lumière les aspects sombres et effrayants de la cybercriminalité.
Il rappelle d’où lui est venue l’idée d’écrire ce livre :  » J’ai fait un cauchemar en 2019 et en 2020, c’était une fille du nom de Assogba qui avait été enlevé a Missèbo et a été retrouvé assassiné à Sainte Rita. C’est ça qui m’a motivé à écrire cet ouvrage. »

Lors de la présentation de l’ouvrage, le présentateur et préfacier Jean José Bahouncole a exprimé sa fierté d’être désigné pour présenter les différentes pièces de l’ouvrage. Il a ensuite procédé à une explication détaillée. Au cours de son intervention, il a déclaré que « Le vodoun Kinninssi est une entité dont la puissance est supérieure à celle d’une bête fauve autrefois gardée dans les couvents ». Il a également mentionné que les prêtres « Hounnon » ont unanimement confirmé que le Kinninssi est une divinité bienfaisante, mais qu’aujourd’hui, les cybercriminels nommés « Gayman » l’utilisent à des fins occultes.

Concernant l’ouvrage d’Osseni Yaya, édité par Fous sans Frontières, il compte 189 pages. La première de couverture présente la photo d’un prêtre « Hounnon » arrêté par les forces de l’ordre dans un village, tandis que la quatrième de couverture offre au lecteur un résumé du contenu du livre.
Le Professeur de droit à l’université d’Abomey-Calavi, Tibus Zannou, a expliqué la problématique de la cybercriminalité au Bénin. Il a dressé un bilan du taux de cybercriminalité dans le pays, affirmant qu’il s’agit du cas le plus fréquemment traité devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il a également abordé les motifs ayant conduit à l’arrestation de certains individus ayant commis des crimes liés à la cybercriminalité.

Étaient présents à cette cérémonie un grand nombre de personnalités, parmi lesquelles le conseiller municipal et président de Ouragan Fondation Houndéladji, Émile Houdeladji, la Maire enfants de la ville de Cotonou, Loane Pathinvo, le doyen des affaires estudiantines du Nigeria, Sanni Moshoud, des étudiants béninois et nigérians, le professeur titulaire de droit à l’université d’Abomey Calavi, Tibus Zannou, ainsi que de nombreux acteurs politiques, du monde littéraire et des proches de l’auteur.

Jean De Dieu TRINNOU

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