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Société

Vandalisme d’une mini-station érigée dans l’espace public : La réforme salvatrice de Talon en proie à une contestation insensée

(La commanditaire au gnouf et son commis, blessé lors du forfait, est décédé)

Une dame nommée Clémentine T. a été interpellée et gardée à vue avant d’être mise sous mandat de dépôt suite à un acte de vandalisme qu’elle a commandité. Les faits se sont déroulés le vendredi 13 septembre 2024 dans le quartier Akpakpa Dédokpo, situé dans le 3e arrondissement de Cotonou.

À l’origine des faits, Dame Clémentine T., une résidente de 61 ans, a posé un acte qui semble défié les réformes du gouvernement, plus précisément l’installation des mini-stations sur les trottoirs pour réduire les risques liés à l’essence frelatée Kpayo et surtout pour permettre à de nombreuses familles vivant de ce commerce de continuer à en vivre avec plus de sécurité pour elles et leurs voisins.

Ignorant que le trottoir et les abords des maisons relèvent du domaine public soit un mètre après la clôture ou les limites d’une propriété privée, cette femme a dépêché un jeune maçon pour détruire la mini-station érigée sur le trottoir devant sa maison. Pour elle, la mini-station empiétait sur son espace. Sans passer par les canaux légaux, elle a engagé un maçon pour démolir l’ouvrage. Mais un drame est survenu lorsque, lors de la destruction, puisqu’un mur s’est effondré sur le jeune maçon engagé. Blessé lors de la démolition, le maçon nommé Leuris, âgé de 30 ans, a succombé à ses blessures le 17 septembre au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) de Cotonou.

Cet acte de vandalisme n’a pas seulement causé la mort tragique du jeune maçon, mais a également porté un coup à la réforme du gouvernement visant à structurer la vente de carburant de contrebande. Rapidement alertés, les éléments de la police républicaine sont intervenus. Ils ont interpellé et arrêté la dame Tao Clémentine.

Une enquête a été lancée sur cet incident. Ce qui a permis de découvrir les faits. Il a été reproché à l’accusée les faits de destruction de biens publics et d’homicide involontaire. Elle a été mise sous mandat de dépôt et devra faire face à la justice pour les faits qui lui sont reprochés.

Ce que beaucoup n’ont pas compris

En effet, c’est face aux dangers liés à la vente d’essence en bouteilles dans les rues et les incessants appels de vendeurs que le gouvernement béninois, sous l’éclairage du président Patrice Talon, a lancé cette initiative d’assainissement urbain en installant des mini-stations dans divers quartiers de Cotonou sur les trottoirs de manière plus élégante. Ceci pour réduire les risques d’incendie, protéger l’environnement et essayer de formaliser les emplois des vendeurs de l’essence de contrebande, une pratique courante mais dangereuse. L’installation de ces mini-stations représente une avancée vers un commerce sécurisé et encadré.

Cependant, ce projet, pourtant bien accueilli par une grande partie de la population, rencontre une incompréhension bête ou opposition insensée comme celle de cette dame actuellement derrière les barreaux.

La destruction de biens publics est un acte sévèrement puni par la loi, d’autant plus qu’il a causé la perte d’une vie humaine. Et comme dans un État de droit, l’anarchie ne peut être tolérée, il urge la sanctionner sévèrement afin que le cas de dame Clémentine serve de leçon pour ceux qui croient qu’ils peuvent se rendre justice seuls surtout sans chercher à passer par les voies de recours.

Il faut souligner qu’en s’opposant à un projet visant à protéger la population et à moderniser un secteur à haut risque, Dame Clémentine a non seulement défié les réformes salvatrices du gouvernement Talon, mais aussi a provoqué un drame humain, la perte de la vie humaine que rien ne saurait pardonner pour une raison du genre.

La justice devra situer les responsabilités, dire le droit afin de rappeler que nul n’est au-dessus de la loi. L’arrestation de cette dame et la mort tragique du jeune maçon rappellent la nécessité pour les citoyens de respecter l’autorité de l’État et de suivre les voies légales pour exprimer leurs différentes contestations. Aussi, d’ores et déjà, le gouvernement doit-il prendre des mesures pour décourager à jamais des comportements et actes de vandalisme de ce genre afin que désormais, chacun sache ce à quoi il s’expose en cas d’acte contraire à la loi. Il le faut pour la République. Car si quelqu’un fait bien, il faut le lui reconnaître. Et Talon est l’exemple palpable avec le pays en pleine transformation sur tous les plans. De toute façon, ce n’est pas parce qu’une bouchée est tombée qu’il fait s’arrêter de manger. En avant pour les réformes !

La Rédaction

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