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Politique

Verdict du Procès Boko-Homéky, Déclarations d’Adrien Houngbédji et Nouvelle République : L’He Assan Séibou analyse la situation et condamne

Lors de l’émission « Confidences dans le noir » sur BL TV, l’honorable Assan Séibou, président du groupe parlementaire du Bloc républicain et successeur du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané à l’Assemblée nationale, a analysé plusieurs sujets d’actualité. Il a abordé des thèmes tels que le verdict du procès Boko-Homéky, les récentes déclarations de Maître Adrien Houngbédji, les enjeux électoraux de 2026 et la question de la possibilité d’une Nouvelle République.

Dans un contexte politique et judiciaire de plus en plus complexe au Bénin, l’He Assan Séibou a exprimé son regret face à la trahison des amis du président Talon. Commentant le dossier de complot contre la sûreté de l’État impliquant l’ancien ministre Oswald Homeky et l’homme d’affaires Olivier Boko, il a salué le travail de la justice, malgré les spéculations autour de cette affaire.

Le député a également évoqué la sévérité des peines prononcées par la justice béninoise et souligné la nécessité de revoir le Code pénal. Il a noté que « cela appelle peut-être à ce que nous tous reconsidérions le Code pénal ».

Concernant la question d’une éventuelle Nouvelle République, il a salué la démarche responsable de Bertin Koovi, qui défend ses idées devant la Cour constitutionnelle.
En réponse aux déclarations de Maître Adrien Houngbédji, il a remis en cause l’utilisation du terme « victimes », en affirmant que, selon lui, les vraies victimes de cette affaire sont le président Talon et la nation béninoise. « La victime, c’est le président Talon, pour moi, dans cette affaire, et la nation béninoise », a-t-il souligné.

Assan Séibou a également critiqué la défection des avocats des accusés dans ce procès, en évoquant que les avocats s’étaient désistés en raison de l’absence de perspectives heureuse pour leurs clients. Au cours de l’émission, il a également affirmé que l’élimination du concept de coup d’État est primordiale pour la santé de la démocratie au Bénin : « Si quelqu’un veut faire un coup d’État, on doit le combattre. »

Le député a mis en avant la nécessité d’un État fort pour inspirer la confiance et favoriser le développement économique et social. Il a appelé à une application juste et équitable des lois pour lutter efficacement contre les menaces sur l’État, ainsi qu’à un cadre juridique modernisé qui réponde aux réalités contemporaines. Assan Séibou a donc plaidé pour une révision du Code pénal, estimant que des adaptations législatives sont nécessaires face à un paysage politique en constante évolution.

Il a également souligné l’importance des partis politiques dans l’animation de la vie politique, en ce qui concerne le choix des présidents et la proposition de candidats. Il a profité de l’occasion pour inviter Adrien Houngbédji à revenir éclairer davantage la population béninoise sur sa véritable position après les propos tenus lors de sa dernière sortie.

Jean De Dieu TRINNOU

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