Tel un blessé de guerre, Moïse Kérékou va retrouver son ancienne famille politique. Il l’a fait savoir à travers une publication sur sa page Facebook ce Mercredi 26 Octobre 2022. 10 mois après sa démission du parti de l’opposition Les Démocrates soit le 23 décembre 2021. Une pagaille bien organisée ou une une ambition politique, se demandent les internautes.
«…Aujourd’hui 26 octobre 2022, j’ai le plaisir de vous annoncer mon adhésion à la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), notre parti d’origine. En effet, je ne fais que me conformer à la volonté de la majorité de nos militantes et de nos militants qui à plus de 98% m’ont donné le feu vert…» peut-on lire sur la page de l’autorité.
Que devient la vie politique au Bénin, si les démissions du genre se font enregistrer d’un parti politique ou de l’autre et ce de façon chronique pour finalement déboucher sur une nouvelle alliance ?
Le fils Kérékou dit se conformer à la volonté de ses frères militants. Qu’en est-il donc de ses convictions personnelles ?
On peut se permette de croire que Moïse Kérékou vise un intérêt personnel ce qui ne doit pas être le cas si l’intérêt commun est une priorité.
Décider d’une nouvelle appartenance politique à quelques mois seulement des législatives de 2023, démontre clairement une ambiguïté.
Plusieurs paramètres qui poussent l’opinion publique à s’inquièter au sujet de ces brebis galeuses qui jusque là ne savent pas ce qu’ils recherchent réellement.
Il convient alors de se poser la question de savoir si Moïse Kérékou a au départ épousé le parti de Éric Houndete pour faire bonne impression ou pour une fin personnelle. Va-t-il cette fois-ci fidéliser son appartenance politique au parti de l’ex président de la république Boni Yayi ?
Si l’on se réfère à sa publication on peut lui concéder cela en attendant une autre surprise de l’homme.
Rappelons que le 26 Octobre reste une date mémorable pour le monde entier et plus particulièrement pour le Bénin. Une date qui marque l’accession au pouvoir du Général Mathieu Kérékou en 1972.
Ulrich A.
