Le mardi 3 septembre 2024, l’ancien président du Bénin Nicéphore Soglo, a effectué une visite à la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé ou Zone industrielle de Glo-Djigbé, (Gdiz) dans la commune d’Abomey-Calavi. Une visite très saluée par les responsables de cette zone. Pour le président Soglo, cela a été une occasion de parcourir les différents compartiments de cette zone afin de mieux cerner tout ce qui se fait là. A l’issue de cette visite, l’ancien président n’a pas manqué de s’exprimer pour saluer l’investissement fait et le travail qui se fait dans cette zone.
« Je ne pouvais imaginer que de telles réalisations se passaient dans mon pays. Je suis fier d’être béninois ! » A-t-il affirmé avant d’ajouter « Je remercie du fond du cœur tous ceux qui ont contribué à cet avancement. Je ne pouvais imaginer que de telles réalisations se passaient dans mon pays ». Mieux, le président Soglo s’est voulu clair en déclarant : « Vous êtes les membres les plus engagés du pays. Ce n’est pas de mots, c’est la joie que vous m’avez procurée ». Des déclarations qui ne peuvent que doper le moral de troupe du côté de la Gdiz et au niveau du gouvernement. Car cette visite un acte de patriotisme.
Quid de Boni Yayi ?
“Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise” dit-on. La Gdiz est aujourd’hui un investissement qui transcende les bords politiques. Elle est une source de fierté, d’unité. Et la visite du président Soglo le démontre. C’est pourquoi on ne saura ne pas se demander quand le président Boni Yayi effectuera aussi une visite au niveau de cette zone. La politique pourra-t-elle être mise de côté pour apprécier comment la Gdiz met en valeur les potentialités du Bénin. Yayi est réellement attendu du cette zone, pour faire preuve d’humilité en saluant le travail de son successeur. Ne pas aller à la Gdiz pour une visite sera vu comme une aigreur vis-à-vis du président Talon. Et ce n’est pas bon. En tout cas, cette visite de Soglo est comme le chemin qu’on lui montre. A lui de savoir lire les signes afin de faire le geste nécessaire. Mais, en réalité, que fera-t-il ? Pour le moment, c’est la question que bon nombre de Béninois se posent. Affaire à suivre donc.
AY