Plus de 300 millions Fcfa dilapidés par les responsables du Mpl : QU’ATTEND LE PROCUREUR POUR SE SAISIR DU DOSSIER ?
(Des agents des bureaux de vote non payés menacent de s’attaquer aux responsables du parti)
C’est vrai qu’il sera difficile pour le procureur de la république de se lancer dans ce dossier dans lequel plus de 300 millions ont été dilapidés par un groupe de jeunes à la tête d’une organisation se réclamant de l’opposition. Difficile, parce que le risque que la lumière se fasse sur la source du financement que les jeunes eux-mêmes appellent PARTENAIRE, est grand. Déjà, qu’ils distillent qu’il s’agit d’expatriés libanais. Ce qui a tout l’air faux.
Mais, dans un pays sérieux où ces jeunes en sont arrivés aux mains pour cette gestion calamiteuse d’un si gros montant et où les ayant-droits qui n’ont rien reçu, menacent de frapper les responsables du parti, il faut que la Bef intervienne pour éviter un trouble à l’ordre public.
Ceux qui ont gardé les sous des militants devront vite les sortir. Et ce minimum doit être assuré par l’intervention du procureur de la république dans ce dossier de gros sous. Dans un système partisan où le chef de l’État lui-même prône le retrait de l’argent liquide dans le système politique, l’État doit sécuriser le pays en décourageant ces manœuvres d’argent. Qui est donc cet hypothétique Libanais caché sous le ronflant titre de PARTENAIRE et qui a pu sortir plus de 300 millions Fcfa pour soutenir un parti de jeunes ?
Le peuple a droit de connaître cette vérité. À moins que derrière ce fameux trompe-œil de partenaire libanais, se cache en réalité, un nom qui empêche l’autorité du procureur de la république de connaître de cette affaire.
En tout cas, nous serons sur la piste.
Aboubakar TAKOU