(Tout savoir sur la question de monnaie unique)
Les dirigeants de la Cédéao se sont réunis pour le 68e sommet de l’organisation à Abuja, au Nigeria, le dimanche 14 décembre. La réunion a principalement porté sur les récentes crises politiques au Bénin et en Guinée-Bissau, ainsi que sur l’importance de la lutte contre le terrorisme. Les situations politiques en Guinée-Bissau et au Bénin, suite au coup d’État et au putsch manqué, ont été discutées lors de ce sommet, aux côtés de la question du terrorisme.
Le chef de l’État sierra-léonais, Julius Maada Bio, président en exercice de la conférence des chefs d’État de l’organisation, a souligné la nécessité de renforcer une institution désormais composée de 12 membres, fragilisée par le départ de trois de ses fondateurs. Il a également plaidé en faveur d’une intégration régionale renforcée par la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il a mentionné la mise en place d’une brigade antiterroriste prévue pour 2026 et a insisté sur la nécessité de concilier sécurité, gouvernance, éducation et création d’emplois.
En ce qui concerne la gouvernance, les dirigeants ouest-africains ont exprimé leur unité en rejetant les coups d’État militaires, un consensus souligné par le président de la commission de la Cédéao, Umar Alieu Turay. Ils ont refusé le programme de transition de la junte en Guinée-Bissau, appelant à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à une transition inclusive. Une nouvelle mission se rendra à Bissau pour discuter avec la junte. Le président a également évoqué le projet de monnaie unique de la Cédéao prévu pour 2027, soulignant la nécessité de transformer la région en une terre d’opportunités plutôt qu’un lieu de crises..
Jean De Dieu TRINNOU



