Qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole et la répétition des inventions ne saurait transformer le mensonge en vérité.
Maintenant, si ça gène certains que les travailleurs de COTEB bénéficient de l’élan social de ce quinquennat, qu’ils aillent chercher un autre terrain pour dénigrer le chef de l’Etat. Le cas de la société Coteb n’offre pas du tout de fissures pour y abriter les procès en sorcellerie.
Car, si la Sodéco rachète cet outil désaffecté pour le remettre en état de devenir viable et capable de créer de la richesse et de l’emploi, ceux que cela gêne, n’ont qu’à attendre de voir la renaissance de l’industrie béninoise et les emplois qui vont avec pour opérer un jugement de valeur.
Puisque dans la réalité pour ceux qui l’ignorent encore, le dossier de la société Coteb se résume en ceci:
Coteb était déjà sous administration déléguée jusqu’en 2017 avant de passer en liquidation judiciaire le 10 décembre 2018 avec nomination du syndicat.
Et, parce que la situation était bien compromise et qu’il n’y avait pas d’issue favorable à terme, une demande de cession a été proposée par le syndicat au tribunal. Une publication de cession globale sans prix minimum avait été faite.
Ceci parce que depuis 2015 au moins, l’Etat a cherché à vendre l’outil sans suite. Même les banques à qui la société devait, avaient été approchées mais aucune ne voulait investir dans cet outil jugé sans perspective.
C’est donc au regard de cette situation, que la stratégie a été de ne pas faire de mise à prix au risque de ne pas avoir d’offres. Et c’est le tribunal qui a mené toutes les démarches.
A l’arrivée, seule la Sodéco qui était déjà par ailleurs un des actionnaires de la société Coteb aux côtés de l’Etat et d’autres actionnaires, a déposé au bout du délai imparti, une offre.
Après ouverture, le juge commissaire a autorisé la cession.
Contrairement à ce que la machine à intox veut répandre, il n’y a eu aucune magouille. La Rupture a déjà enterré tout penchant à la magouille depuis l’arrivée du président Talon.
Depuis lors, qu’est-ce qui a été fait notamment en faveur des travailleurs qui n’avaient plus aucun espoir ?
1. Le paiement de dédommagement à concurrence de 9 mois de salaire est actuellement en cours à Parakou sur autorisation du tribunal,
2. Les indemnités de licenciement ont été payées avant les fêtes de fin d’année,
3. La Direction des impôts a isolé les impôts locaux qui ont été payés
4. Les diligences ont été faites à la CNSS et les cotisations dues ont été payées pour que les travailleurs jouissent de leurs pensions de retraite.
Enfin, s’agissant d’une prétendue offre de reprise de 14 milliards, il n’en est absolument rien. Jamais, l’Etat n’a reçu pareille offre. À moins que les entreprises de mensonges en fabriquent pour confondre la vérité. Ce qui est malheureusement impossible.
Aboubakar TAKOU