« Ça fait plus de 24 heures que suis là. Rien n’indique quand est-ce que je pourrai être servi. » « Cette situation est insupportable. » « On est en train de bouffer notre argent de route et les patrons ne vont pas comprendre cela. » Telles sont les plaintes des camionneurs ou conducteurs de gros camions à l’entrée de Parakou. Des jours de blocage parce qu’il n’y a plus de gouttes de gazole dans les réservoirs. Mieux, la quantité dont ils disposent, n’est pas suffisante pour continuer le trajet. Et pour ne pas tomber en panne de carburant en cours de route, ils préfèrent se ravitailler avant de poursuivre leur trajet.
Résultat, de longue file de camion à n’en point finir et ces camionneurs en désarroi tout en gardant l’espoir qu’une livraison providentielle des stations pour sortir de ce calvaire qui est en train de se transformer en cauchemar.
Réellement, le gazole fait défaut du coté de Parakou et environs. Et les propriétaires de véhicule roulant au gazole ont actuellement de souci à se faire. D’ailleurs, certains ont carrément garé les leurs car avec la hausse du coût du brut sur le marché internationale du fait de la guerre en Ukraine, le monde n’est pas prêt de se sortir de cette situation.
Comme le dit Evan Treborn, « On dit que le battement d’ailes d’un papillon peut engendrer un typhon à l’autre bout du monde. »
AY