« Nous avons entrepris de faire des visites de courtoisie à tous les présidents d’Institution de la République. Nous avons choisi de commencer par le président de la Cour constitutionnelle parce que celui qui assure la fonction aujourd’hui a quand même un passé avec le Président de MOELE-Bénin ». C’est ce que confie, Jacques AYADJI le président du Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (MOELE-Bénin) à sa sortie d’audience ce jeudi 19 mai 2022 avec le Président de la Cour constitutionnelle. L’homme et son bureau politique ont eu un entretien cordial, fructueux, ouvert avec le président de la Cour Constitutionnelle. Il faut noter qu’aucun sujet ayant trait aux élections législatives n’a été abordé rassure le Président de Moele-Bénin.
Lire l’intégralité de sa déclaration à la sortie d’audience :
« Le Parti MOELE-Bénin est né depuis 2018. Et depuis lors, n’a eu des contacts qu’avec une seule Institution de la République : l’Institution Président de la République. Nous avons entrepris de faire des visites de courtoisie à tous les présidents d’Institution de la République. Nous avons choisi de commencer par le président de la Cour constitutionnelle parce que celui qui assure la fonction aujourd’hui a quand même un passé avec le Président de MOELE-Bénin. Donc nous avons commencé cette visite par le Président Joseph DJOGBENOU. Nous avons échangé avec lui de la vie du Parti, sollicité de lui, des conseils pour nous permettre de continuer notre chemin ; le chemin que nous nous sommes tracés pour continuer de façon qualitative à l’animation de la vie politique dans le pays, l’ambition que nous avons de participer de façon qualitative à la gestion du pouvoir d’Etat. Donc ce fut un entretien cordial, fructueux, ouvert et c’est sûr que nos relations antérieures ont dû impacter cet échange. Nous sommes venus rencontrer un Président d’Institution de la République qui est une Institution arbitre au niveau des élections, notamment des élections législatives et présidentielles. Donc nous n’avons pas à discuter de ces questions avec lui parce que nous ne voulons pas le sortir de son rôle de neutralité. Donc on n’a pas du tout abordé les questions liées aux élections législatives. »
G.A