Par l’arrêt n°002-CH-PD-CIV/2023, la Cour d’appel de Cotonou a mis fin le 27 janvier 2023 au désordre que les sieurs Dieudonné Noukounyeflin, Guy Didier Prince, Ulrich Akogbé et Anatole Akoueté ont voulu entretenir à la Mission évangélique de la foi internationale (Mef Int).
Et cette décision, qui donne raison au président fondateur de Mef Int, Augustin Gbedjinou Sossa, après des mois de tumulte, ne venait que rétablir la justice et la vérité. Malheureusement, cela n’a été que de courte durée, car le sieur Dieudonné Noukounyeflin et sa bande n’ont pas voulu lâcher prise en demandant une interprétation d’un paragraphe de cette décision pourtant claire comme de l’eau de roche.
Et c’est le président de la Cour, le magistrat Justin Gbènamèto, qui est venu tout mélanger en se contredisant dans cette interprétation faite à travers l’arrêt n°010/2023/CIV CH-PD-COT-23 du 12 mai 2023 de la Cour d’appel de Cotonou, dans lequel ceux qui ont été condamnés ne l’ont plus été et celui qui ne l’était plus, condamné cette-fois ci. Plus qu’une salade, cette interprétation en l’air puisqu’elle a ouvert la brèche au désordre et aux autres troubles qui ont aujourd’hui cours au sein de la Mef Int.
Dire que le révérend Pasteur Augustin Gbedjinou Sossa Toudji reste le seul président de l’Association dénommée « L’Eglise Mission Evangélique de la foi Internationale (Met Int) » et revenir dessus, ne fait pas sérieux, quand on sait que c’est depuis 1981, sous la révolution, que le révérend Pasteur Augustin Gbedjinou Sossa Toudji a fait la demande d’autorisation d’implantation de cette mission au Bénin, avant de l’obtenir en 1983. De plus, la brèche insérée dans la décision interprétative permet une violation des statuts de cette église. En effet, selon les statuts de la Mef Int, autorisée d’existence depuis 1983, le président est élu au sein de l’église et non nommé ou démis par un quelconque supérieur depuis le Nigeria. Donc, que l’on dise que le président est désigné aujourd’hui par une décision venant du Nigeria va à l’encontre des statuts. Ce n’est pas un poste politique. Et les textes de l’église sont clairs à ce sujet. C’est ici que le président est élu, et non depuis le Nigeria, où l’on parle de nomination comme s’il s’agissait d’un poste politique.
Et depuis cette interprétation du magistrat Justin Gbènamèto, les troubles se succèdent au sein de l’église, comme ceux auxquels on a assisté dans la matinée d’hier, dimanche 21 mai 2023, à la paroisse MEF de Vodjé à Cotonou. À cette paroisse, les bureaux fermés ont été défoncés voire vandalisés par des gros bras et des éléments proches du camp opposé au président fondateur de Mef Int, Augustin Gbedjinou Sossa. Tout simplement, forts de l’interprétation du magistrat Gbènamèto qui est aujourd’hui le seul à mettre fin à ce désordre avant que des actes plus graves ne se produisent. Affaire à suivre !
AY