Depuis quelques années, l’utilisation des radars routiers est devenue monnaie courante sur les routes béninoises. Cependant, ce déploiement n’a pas été exempt de controverses.
Alors que le gouvernement a autorisé l’utilisation de ces dispositifs pour le contrôle routier, des plaintes de citoyens à l’encontre des policiers chargés de ces contrôles ont suscité de sérieuses interrogations au sein de la population.
Les citoyens se plaignent non seulement de la manière dont ils sont verbalisés mais également du manque de signalisations routières appropriées sur certaines routes. Ce qui complique davantage la tâche aux conducteurs.
C’est pourquoi la députée Chantal Adjovi, membre du parti d’opposition Les Démocrates, a adressé sept questions cruciales au gouvernement béninois. Ceci en vertu des dispositions de l’article 109 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale.
Lire les interrogations posées par la députée Chantal Adjovi.
- À quand l’installation de radars fixes sur nos routes pour une surveillance continue ?
- Quelles initiatives le ministère des Transports prend-il pour améliorer la signalisation sur nos routes, élément essentiel pour la sécurité des conducteurs ?
- Comment garantissez-vous la fiabilité des radars dans la détermination précise de la vitesse des véhicules ?
- Comment les conducteurs peuvent-ils prouver leur innocence lorsqu’ils contestent les infractions, notamment lorsque leur vitesse est mise en cause ?
- Qu’est-il advenu des alcootests fournis à la police en 2018 et pourquoi le contrôle radar est-il privilégié au détriment des tests d’alcoolémie ?
- Pourquoi observe-t-on que seuls certains axes routiers sont fréquemment patrouillés pour les contrôles, soulevant des préoccupations d’équité dans l’application de la loi ?
- Quelles sanctions sont prévues pour les policiers pris en flagrant délit de rançonnement des usagers sur les routes ?