Après avoir vécu en exil pendant plusieurs années, l’ancien ministres et ancien maire de Ouidah, Sévérin Adjovi, accusé de fraudes fiscales, de blanchiment d’argent et d’escroquerie dans une affaire l’opposant à l’État béninois ainsi qu’aux sociétés Etisalat Bénin et Telecel, peut finalement retourner dans son pays natal.
La Cour d’appel de la Criet l’a condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 2 millions de francs CFA. Cette décision finale prononcée par la Cour d’Appel de la CRIET, signifie que l’ancien maire de Ouidah peut revenir au pays sans craindre des poursuites. Ses proches qui attendaient son retour avec impatience peuvent désormais espérer le voir très prochainement.
Il faut signaler qu’avant cette décision de la Criet, Séverin Adjovi avait été condamné par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à une peine de 7 ans de prison assortie d’une amende de 500 millions de FCFA, ainsi que 200 millions à verser à Etisalat et à Telecel Bénin, dans le cadre de cette affaire qui l’opposait à l’État béninois et à ces sociétés. Cependant, par l’arrêt n°98/CJ-P du 23 décembre 2022, la Cour suprême avait annulé cette condamnation et renvoyé le dossier à la Cour d’appel de la CRIET, mais cette fois-ci devant une autre composition de la Cour.
Cette dernière décision de la Criet permet ainsi à l’ancien maire de rentrer au bercail.
Vignon Justin ADANDE