Pendant que l’opposition s’organise pour avoir un seul candidat à la présidentielle de 2026, probablement Éric Houndété avec pour père spirituel l’ancien président Boni Yayi, la Rupture cafouille.
Elle compte déjà en son sein trois candidatures sérieuses qui ont curieusement le temps en avantage pour s’imposer chacune, réduisant du coup les chances de la maison Rupture à cette élection.
Mais si la vérité n’est pas suffisamment visible pour l’actuel président, aucune annonce ou manifestation de sa part ne semble arbitrer les ardeurs dans son camp. Mieux, il continue de gérer de main de fer le pays comme à un début de mandat. Tous les prisonniers soigneusement gardés malgré la requête on ne peut plus légitime des populations de voir leurs parents en liberté et les exilés rentrés au pays pour participer à la construction du pays.
Pendant ce temps-là, la grogne des producteurs se fait de plus en plus stridente. Des jérémiades qui vont directement nourrir l’option de l’ancien président et nouveau chef de file de l’opposition, Boni Yayi, de renforcer son aura dans le pays.
Tout le monde connaît le président Talon pour son intelligence. Mais son silence et son entêtement à former un gouvernement politique pour donner du sang neuf à son équipe et surtout ne pas frayer un couloir de paix et de liberté aux prisonniers, irritent les Béninois. Si cette colère et ce mauvais ressenti persistent jusqu’aux élections, nul doute qu’aider par Boni Yayi dont l’aura grandit tous les jours que le président Talon s’entête, Éric Houndété a un boulevard pour la Marina en 2026. Certains analystes parlent d’un K.O sans tâche.
Aboubakar TAKOU