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Politique

Pour la paix et la victoire de la mouvance à la présidentielle de 2026 : CONCLAVE TALON-BOKO-QUENUM-DAGNON-HOMEKY

(Comment la taille des égos a eu raison de la dynamique ?)

Malgré le caractère rebelle de ses anciens amis, le président Talon aura le mérite de les inviter à une séance de dernière chance. C’était il y a une dizaine de jours à son domicile.

Le maître de la mouvance qui a poussé l’humilité en faisant le premier pas, voudrait que ses amis se vident pour voir si quelque chose est encore possible pour l’objectif du départ : le faire succéder par un homme qui pourra bien continuer l’œuvre. Ceci en respectant son modèle de gestion qui place la fonction présidentielle loin du favoritisme classique qui fait du pouvoir ailleurs, une affaire d’héritage et de succession clanique.

Autrement dit, tout comme à sa dernière interview avec les deux journalistes de la défunte Ortb, il disait clairement sa foi de ne pas prostituer la présidence en la remettant à un ami ou à un membre de sa famille. Car la fonction présidentielle pour un réel développement de notre pays, exige que la succession se fasse dans la mouvance mais pas avec une once de favoritisme.

Mais ses invités étaient tous dans une logique de succession à la togolaise ou à la gabonaise. Le président, sous le prétexte de sa sécurité après pouvoir, devra choisir sans conviction et foi en la république. Il doit, selon eux , choisir parmi eux, les dauphins désignés par héritage.

Ce conclave aurait pu déboucher sur un consensus qui implique le retour en famille de tout le monde pour un casting plutôt objectif. Le nouveau président doit être choisi parmi les plus aptes par la capacité que par une quelconque proximité avec le chef. Mais cela n’a pas marché. Toute la clique est déjà obnubilée que Olivier Boko est prêt pour le job et parviendra à ses fins sans ou avec la bénédiction du président sortant. Personne n’a eu la lucidité de reconnaître que c’est le  » sans Patrice Talon » qu’ils devraient enlever de leur schéma. Olivier Boko ne sera même pas candidat sans son maître avant qu’on ne parle de son élection. Un chef d’État en exercice n’est pas une quantité négligeable. Malgré le côté exagérément brouillon de Macky Sall, Sonko n’a pas pu être candidat. L’intelligence impose aux géniteurs de cette fausse thèse de Olivier Boko, candidat contre l’avis du président Talon, de revoir leur copie si tant est que leur projet est de faire gagner la mouvance.

Aboubakar TAKOU

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