Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision historique en faveur des victimes des événements de janvier 2021 à février 2024. Il a mis en place une commission d’indemnisation des victimes et a promis de prendre en charge les blessés.
Cette décision a été saluée par le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (Moele-Bénin), à travers un message de son président Jacques Ayadji. Le parti considère ladite décision comme un modèle à suivre par les dirigeants africains pour la journée de ce 7 mai marque la célébration de l’édition 2024 de la journée nationale de lutte contre la torture décrétée en 1994 par le gouvernement du président Nicéphore Dieudonné Soglo.
En se basant sur cet exemple d’à-côté, Moele-Bénin appelle le gouvernement béninois à suivre l’exemple du Sénégal et à prendre des mesures pour indemniser les victimes des violences politiques passées. Le parti estime que cela est essentiel pour la réconciliation nationale et le développement du pays. « Vérité-réparation-réconciliation. Je puis affirmer sans risque de me tromper, que ce triptyque est ce qui a fait le plus défaut au Bénin au sortir de la Conférence nationale des Forces Vives de la Nation. » A ajouté le président Ayadji relevant le « faux pas qui marque de son empreinte déstabilisatrice notre cheminement politique et institutionnel depuis 1990, et nous conduit de crise en crise jusqu’à ce jour. »
Mieux, le parti Moele-Bénin propose également d’organiser un rituel sacrificiel « vɔsísá » afin d’exorciser les démons de la division qui hantent le Bénin. Le parti estime que ce rituel est nécessaire pour parvenir à l’unité nationale et au développement durable.
Vignon Justin ADANDE
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