Les préfets des douze (12) départements du Bénin ont démarré ce jeudi 11 juillet 2024 leur première conférence au titre de l’année en cours à la préfecture de Parakou avec la participation effective des préfets, des maires des communes du Borgou, des cadres du ministère de la décentralisation ainsi que des têtes couronnées de la ville.
En effet, dans son discours, le maire de Parakou, Inoussa Zimé Chabi, a souhaité la bienvenue à tous les participants venus dans sa commune pour cette conférence. Selon lui, cette rencontre permettra d’échanger sur la vie et le fonctionnement des départements tout en mesurant l’impact des réformes de la décentralisation. Il a profité de l’occasion pour évoquer globalement les difficultés liées à la sécurité, la santé, l’éducation ainsi que les pistes rurales, des difficultés qui trouvent pour la plupart des solutions grâce au leadership des préfets. À sa suite, le préfet du Borgou s’est aussi réjoui du choix porté sur son département pour abriter cet événement solennel après celle de l’édition de 2019 effectuée sur son territoire. Djibril Mama Cissé a salué la présence effective des forces vives du département à cette occasion, preuve de la synergie qui caractérise les rapports entre elles. « Au regard des défis énormes à relever, il s’avère opportun de mener des réflexions concertées pour réfléchir à des actions palliatives », a déclaré le préfet du Borgou.
Les travaux sont placés sous la houlette du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Akotegnon et celui de l’Intérieur et de la sécurité publique, Alassane Seïdou. Ainsi, le ministre Alassane Seïdou, a de son côté situé le contexte dans lequel se déroule cette première conférence des préfets de 2024 et a évoqué la crise entre le Bénin et le Niger et la sortie des pays du Sahel de la Cedeao, qui méritent attention et réflexion. Pour finir, le ministre de l’intérieur a également évoqué l’émergence de certains phénomènes qui gangrènent le maintien de la quiétude notamment la drogue, l’alcool, la transhumance, la criminalité transfrontalière et les actes délictueux sur le numérique.
Samiratou KASSOUMOU