Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. Le démarrage de répression contre les infractions routières le samedi dernier et sa suspension ont poussé les Béninois à se mettre à jour avant que le moratoire, ne puisse être connu et surprendre.
Selon Icône Tv, plus de 3000 dossiers sont reçus par jour depuis l’annonce de la répression contre les infractions routières. Des plaques d’immatriculation datant de 2014 ne sont toujours pas retirées par leurs propriétaires. Une affluence fait que l’AnaTT a dû démultiplier son équipe afin de pouvoir répondre aux demandes. C’est pourquoi le Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT), Rodrigue Michowadou, rassure de la gestion des affluences et invite les usagers de la route à se conformer aux règles.
Cette affluence dans les demandes de plaque d’immatriculation et de retrait permet à nouveau à l’AnaTT de trouver de la matière à moudre. Elaborer d’une part des plaques et libérer les nombreuses plaques qui dormaient dans les cales de l’Agence depuis des années et dont les propriétaires ne se sentaient pas obligés d’aller chercher.
Et à voir le coup réussi samedi par la police, l’AnaTT sera ces derniers tellement occupée car les populations ne veulent plus se faire avoir par la police pour défaut de plaque. Tout en souhaitant une célérité dans le traitement, l’AnaTT qui voit ses finances plus qu’au vert, doit multiplier à travers la ville les points de dépôts de dossier