- Découvrez les spécificités de cette infrastructure
Les travaux de construction de l’échangeur du carrefour Vêdoko à Cotonou ont été officiellement lancés ce mardi 28 octobre 2025, marquant le début d’un projet d’envergure qui transformera la mobilité urbaine dans la capitale économique béninoise.
Un projet structurant pour la mobilité cotonoise
La cérémonie de lancement s’est déroulée au cœur de la zone de fermeture de la route, en présence de nombreuses personnalités, de cadres de la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT SA), ainsi que des partenaires techniques et financiers, dont l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA).
Un financement japonais conséquent
La phase 1 du projet bénéficie d’un financement substantiel de 4,71 milliards de yens japonais, équivalant à environ 15 milliards de francs CFA. L’ouvrage, long de 270 mètres linéaires, sera un pont à poutre caisson en béton précontraint doté d’équipements modernes : deux voies de 8,7 mètres de large chacune, 9 feux tricolores, 14 feux piétons, 56 panneaux de signalisation et 36 pieux de 0,8 mètre de diamètre.
Un maillon clé du corridor Abidjan-Lagos
Ce projet s’inscrit dans la dynamique du corridor Abidjan-Lagos, visant à faciliter la libre circulation des biens et des personnes, à améliorer l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest et à stimuler le commerce en réduisant les temps et les coûts de transport.
Pour Djamal Gbian Tabe, Directeur Adjoint du Cabinet du Ministre du cadre de vie et des transports, cet ouvrage « améliorera la fluidité du trafic, réduira les temps de déplacement et contribuera à stimuler davantage les activités économiques tout en améliorant le cadre paysager. »
Appel à la patience et transfert de compétences
Ranti Akindès, Directeur Général de la SIRAT SA, a imploré « l’indulgence et la compréhension des usagers pendant les 36 prochains mois », soulignant l’impact important du projet sur la ville de Cotonou.
Hideki Uezono, Ambassadeur du Japon près le Bénin, a insisté sur la dimension partenariale : « Il s’agit non seulement de construire une infrastructure moderne, mais aussi d’assurer le transfert des compétences et du savoir-faire. » Le projet sera réalisé par des entreprises japonaises en collaboration avec des entreprises béninoises.
Ce démarrage des travaux couronne un long processus engagé dès 2019, comprenant la signature d’accords, la réalisation d’études préliminaires et la sélection des entreprises.



