UN PLAN DE NEUTRALISATION TOTALE DE GBADAMASSI
(Des millions promis à son neveu pour l’assigner et une fille de 14 ans négociée pour se plaindre à l’Inf)
Contents de l’appui d’anciens amis du président Patrice Talon, les responsables du parti Les Démocrates (LD) estiment le moment propice pour relancer, cette fois-ci avec une grosse brutalité, le plan de contestation du code électoral en vigueur en république du Bénin. Mais pour que le projet arrive à terme sans anicroche, il faut trouver tous les moyens d’anéantir définitivement un homme. La seule difficulté à tout projet contre le président Talon, Rachidi Gbadamassi ne devra pas être sur pied au lancement des hostilités. Et comme il refuse de mourir, il faut bien trouver un moyen pour l’enterrer vivant comme à la veille de la présidentielle de 2006 qui a porté l’ancien président Boni Yayi au pouvoir. Les habitués du stratagème ont trouvé dans les inventions de l’ambassadeur Omar Arouna, l’aubaine. Ils ont pris contact avec le neveu bastonné de l’honorable Gbadamassi pour servir leur cause en allant porter une plainte contre son propre oncle. En dehors des 05 millions qu’ils lui ont promis avec résidence au domicile de l’ancien président Yayi pour le temps que va durer la procédure, ils l’ont rassuré avoir déjà la main mise sur l’instance des droits de l’homme pour conduire les plaintes.
Malheureusement pour les têtes pensantes du parti LD, le neveu a refusé d’être un bâtard. Il n’a pas voulu tuer la famille pour de l’argent. Et non seulement, il a refusé l’offre, mais aussi, c’est au même député honoraire, son oncle, qu’il a remis son téléphone pour répondre aux différents appels jusqu’à son départ hier au Nigeria où il vit. Mieux, avant de partir, il est venu retirer son téléphone en s’abaissant pour prendre les bénédictions de son oncle.
Mais ce coup n’est pas le seul. Ils prévoient de convaincre une jeune fille de 14 ans à coup d’argent pour que cette dernière devienne célèbre en allant déposer une plainte à l’Institut national de la femme (Inf) contre le député. Mais la fille résiste par peur et par pudeur. Elle n’est pas sûre que le schéma aboutisse étant donné qu’elle-même n’avait jamais rencontré le député. Ils lui ont pris un téléphone à partir duquel elle tente des appels sur les numéros du député. Prions juste que le bouclier politique du président Talon ne tombe dans ce piège cousu de fil blanc. Il importe maintenant que le parti Bloc républicain (Br) prenne les dispositions pour sécuriser son député, dénoncer ces projets contre le seul qui garde la citadelle dans le Septentrion.
À suivre.
Aboubakar TAKOU