(Le président Talon refuse de répondre aux provocations de son homologue togolais)
Faure Essozimna Gnassingbé ne comprend toujours pas comment son homologue béninois, à la tête d’un pays qu’il considère comme moins favorisé que le Togo, peut réussir les résultats observés au Bénin depuis sept ans. Au lieu de se rapprocher de son aîné en intelligence et en action, ou à défaut, juste lui demander de lui donner son meilleur élève comme ministre des Finances au Togo, il se noie dans une jalousie noire, il s’enferme dans une jalousie manifeste. Cependant, comme pour signifier qu’il ne se laisse pas distraire par ces agissements, le président Talon reste sourd et muet à chacune de ses provocations.
Après l’incarcération d’Olivier Boko, qu’il tient pour responsable de ses malheurs au Bénin, l’homme d’affaires Mahamadou Bonkoungou, avait juré de tout faire pour réconcilier les deux présidents. Bien évidemment, personne ne peut deviner ce que cachent le silence et le refus de réplique du président Talon face aux provocations de son jeune frère togolais. Pendant que le milliardaire burkinabé multiplie les prières dans les mosquées du monde entier pour parvenir à cette fin, voilà Faure Essozimna Gnassingbé dans une provocation pro-max. Il accueille l’un des cerveaux, le bras armé, de la tentative de coup d’État contre le président Talon. Il le marie à une de ses compatriotes, lui accorde la nationalité togolaise et un titre lui permettant de bénéficier d’un passeport diplomatique. C’est à peine qu’il ne s’affiche pas comme le principal instigateur de cette menace qui a failli compromettre la paix au Bénin.
C’est fort de cette situation que le nouveau Togolais, Rock Niéri, a eu du toupet pour menacer un député béninois depuis son QG togolais. Il lui a fait parvenir cette menace par le biais de ses nombreux loubards restés ici à Cotonou pour faire le ménage. Le député a, aux dernières nouvelles, saisi la justice et une enquête est en cours pour appréhender ces membres de la pègre couvée par Lomé.
À suivre !
Aboubakar TAKOU