La suspension de Sètondji BOCO, chef d’arrondissement de Golo-Djigbé, par le maire Angelo Ahouandjinou, soulève de graves questions sur la légalité et la transparence des procédures administratives. Au-delà des erreurs de procédure, des éléments documentés révèlent une cabale orchestrée par des conseillers municipaux, visant à écarter un responsable jugé trop rigoureux.
Les taupes municipales : architectes d’une cabale
Deux conseillers municipaux, agissant comme des taupes, ont manipulé l’information sur un forum d’élus, semant la discorde et préparant le terrain pour la suspension de Sètondji BOCO. Ces individus, au passé trouble, ont ourdi un complot, aidés par un expert en TIC pour capturer des échanges et fabriquer des preuves. Leur objectif : discréditer le chef d’arrondissement, qu’ils jugeaient trop intransigeant.
Une demande d’explication amateur et suspecte
La demande d’explication adressée à Sètondji BOCO est loin d’être un modèle de rigueur administrative. Son style banal et ses erreurs grossières laissent planer le doute sur son auteur. Des sources proches du maire affirment que le document a été rédigé par une main extérieure, avant d’être soumis à signature. Cet amateurisme flagrant souligne les failles de la procédure et renforce les soupçons de complot.
Sètondji BOCO : victime d’un sacrifice politique
Le chef d’arrondissement a été sacrifié sur l’autel des ambitions politiques de certains membres du conseil municipal. Ces derniers, cherchant à asseoir leur influence, ont instrumentalisé son cas, avec la complicité d’un haut fonctionnaire de la présidence. La cabale a été alimentée par des activistes, qui ont diffusé de fausses accusations pour justifier la suspension.
Le préfet interpellé : annuler une décision infondée
Le préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, est désormais interpellé. Il doit faire respecter les textes de la décentralisation et annuler une décision fondée sur une infraction imaginaire. L’accusation de « manquement grave à l’obligation de réserve » ne repose sur aucune base légale. Une inaction du préfet créerait un dangereux précédent, mettant en péril l’intégrité des institutions locales.
Il est essentiel que le préfet Jean-Claude Codjia agisse rapidement pour annuler cette décision illégale et rétablir la confiance dans les institutions locales. La décentralisation, pilier de la démocratie, ne peut survivre si de telles manœuvres politiques opaques sont tolérées. Les citoyens et les organisations de la société civile doivent également se mobiliser pour défendre la transparence et la légalité dans la gestion des affaires publiques.