Lors d’une récente apparition, Candide Azannaï, ancien ministre béninois et figure politique, a exprimé des opinions critiques sur les réalisations du Président Patrice Talon. Cependant, ses déclarations suscitent de nombreux questionnements quant à leur véracité et leur fondement. L’analyse des récentes avancées économiques du pays, notamment à la lumière du rapport économique 2025 de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), révèle des divergences flagrantes entre ses propos et la réalité sur le terrain.
Selon le rapport de la CEA, les perspectives budgétaires du continent s’améliorent, avec une réduction des déficits et un ajustement progressif des finances publiques. Le Bénin est salué pour son exemplarité en matière de discipline budgétaire, respectant les normes de l’UEMOA et les recommandations des institutions financières internationales, grâce à une approche prudente de la gestion de la dette et de la mobilisation des ressources. Avec une dette publique maîtrisée, le ratio dette/PIB du Bénin s’élevait à environ 50 % en 2024, selon les données du FMI, bien en dessous du seuil critique de 70 % fixé par l’UEMOA. Cela reflète une gestion gouvernementale rigoureuse, appuyée par des réformes efficaces. Ces performances économiques reconnues par les Nations Unies constituent une réfutation cinglante des affirmations de Candide Azannaï, qui semblent ignorer les progrès réalisés par le Bénin.
Le Bénin a adopté une politique budgétaire contracyclique pour renforcer sa résilience face aux chocs extérieurs, tout en soutenant les investissements stratégiques. Les dépenses publiques sont orientées vers des secteurs prioritaires tels que l’éducation, la santé et les infrastructures, tout en évitant un endettement excessif. Il devient alors crucial de s’interroger sur la légitimité des discours de Candide Azannaï. Il semble que ses déclarations manquent d’une compréhension des enjeux économiques actuels et s’éloignent des réalités, alors que le Bénin s’inscrit dans une dynamique de développement positive. L’exemple du Bénin et les analyses du rapport de la CEA illustrent un chemin d’espoir et de progrès, qui ne devraient pas être obscurcis par des informations douteuses ou des visions déformées du tableau économique. Il est essentiel pour le débat public que les voix politiques étayent leurs discours par des données fiables et réalistes, afin de contribuer à un dialogue constructif sur l’avenir du pays.
Jean De Dieu TRINNOU