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Chronique

Au sujet de Réckya Madougou et de Joël Aïvo: LE DÉPARTEMENT AMÉRICAIN A RAISON MAIS…

Que le département américain s’inquiète de ce qui se passe au Bénin est salutaire. Ça prouve qu’on n’est pas seul dans ce monde et que d’autres, surtout les États-Unis pensent à nous.

Seulement que pour une Nation de longue tradition démocratique, le département américain devrait faire le minimum de s’approprier les deux réquisitions du parquet spécial de la Criet dans les deux cas, pour comprendre que la République du Bénin avait des choses à reprocher à ses enfants.

C’est aussi cela la DEMOCRATIE. En prenant aussi facilement parti pour pondre un communiqué qui laisse à désirer, les États-Unis laissent une image de parti pris au profit du bordel.

Lequel a toujours fait basculer les pays pauvres dans des situations conflictuelles ingérables. Le rôle des États-Unis n’est plus de nos jours, celui du SAPEUR-POMPIER. Surtout qu’on sait tous, ceux qui se terrent derrière les troubles en Afrique pour mieux garder sous tutelle ces pays.

La justice qui condamne est peut-être dans une logique pédagogique pour la promotion de cette même DÉMOCRATIE. Et les politiques ne sont pas au-dessus des lois. Ce n’est pas parce que Laurent Métognon n’est pas un gros morceau politique que lui devra pourrir en prison.

Réckya Madougou et Joël Aïvo même s’il faut souhaiter de tout cœur qu’ils recouvrent leur liberté n’est pas synonyme qu’ils sont intouchables parce que politiques.

Et si c’est au nom de cette démocratie que le département américain a tenu à critiquer Cotonou, on est bien tenté de se demander ce que cette démocratie dont on nous flatte d’en être les bons élèves, en Afrique, nous a rapporté.

Le Rwanda même s’il n’est pas un exemple de grosses libertés, n’a pas tout misé sur cette flatterie infeconde avant d’amorcer son développement. Le régime Talon ne peut donc pas chercher à avoir deux choses contraires : être bon élève de démocratie pour continuer à tendre éternellement la main ou amorcer le RÉEL DÉVELOPPEMENT et subir les critiques des  » Grands ».

Cotonou a choisi de se développer pour rêver un jour tutoyer le niveau de vie dans les grandes démocraties. Le pouvoir ici accepte donc de subir ces critiques-là.

Prochainement, le département américain devrait savoir intervenir en plaidant intelligemment pour une grâce du Premier magistrat béninois au profit des condamnés et ce sera RESPONSABLE.

Sortir pour sortir en croyant que ça suffit pour obliger un pays à s’exécuter comme les mêmes principes démocratiques, est déjà révolu. Le Bénin même pauvre, reste une Nation. Il ne va pas trembler pour du déjà vu.

J’ai bien envie d’envoyer au président américain des images de ce qui se passe en Afghanistan après que les États-Unis ont fui.

Aboubakar TAKOU

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