(Kémi Séba s’énerve pour avoir raté l’occasion de ramener le Bénin ligoté dans l’AES)
Kémi Séba est, depuis un certain temps, dans tous ses états. Il avait cru qu’en vilipendant son pays d’origine, le Bénin, il finirait par forcer la main aux autorités béninoises à faire la courbette devant l’AES au détriment de nos résultats actuels. C’était mal connaître le président Patrice Talon, qui maîtrise très bien les outils de développement qu’il a mis en place pour faire la différence : montrer que, contrairement à tout ce qu’on nous a vendu depuis des lustres, c’est plutôt le développement qui est facile. La preuve est là aujourd’hui : les autres nations africaines citent le Bénin, à contrecœur, en exemple. Notre pays emprunte aujourd’hui en Eurobonds, en dollars, sur les mêmes marchés que la France, les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique et les autres. Tout ceci sans or, pétrole, cobalt, bauxite, ni uranium en exploitation. Nous sommes juste devenus un peu plus sérieux et responsables devant nos engagements auprès des institutions privées de financement des projets d’État. Et ça, c’est du Patrice Talon tout cru.
Le Nigeria avait longtemps gardé ses frontières fermées avec le Bénin. Cela n’a pas impacté négativement l’économie de notre pays. Bien au contraire. Les Béninois, dans leur résilience, ont transformé le commerce transfrontalier en production par l’industrialisation. Le premier secteur qui apporte réellement de la valeur ajoutée, contrairement au commerce. Les pays de l’AES que Kémi Séba tente vainement de citer en exemple, malgré leur hargne viscérale contre la France, et même les États-Unis, ne sont pas parvenus à faire progresser leur économie. L’alibi de la lutte contre le terrorisme est dégradé. Ces trois pays sont gérés sur un tiers de leur territoire par les militaires au pouvoir. Les deux tiers, que ce soit au Burkina, au Niger ou au Mali, sont gérés par ces djihadistes qui les défient toujours. Pendant ce temps, malgré les incursions regrettables que le Bénin a subies, il reste, dans cette zone de l’Afrique, le seul pays qui continue de gérer et d’occuper la totalité de son territoire. Que nous veut aujourd’hui le bavard Kémi Séba ? Qu’on se mette à genoux devant des pays que nous dépassons à tout point de vue ? Non ! Ce sont plutôt ces pays qui ont besoin du modèle béninois pour sortir de l’ornière. Ils ont tout à apprendre du Bénin. Car en matière d’intégration positive, nul n’est mieux loti que le Bénin de Patrice Talon. C’est grâce à son génie managérial que le Bénin est aujourd’hui le pays le plus ouvert d’Afrique avec l’un des passeports les plus puissants. Que raconte alors l’inculte Kémi Séba ? S’il perd ses plumes dans les pays de l’AES pour avoir montré le caractère infécond et indécent de son « panafricanisme », qu’il ait le courage d’assumer les limites de sa propagande, plus vantarde que pratique pour le développement de l’Afrique. Et le président Talon a aujourd’hui le mérite, devant tous ses pairs, de démontrer qu’il est plus facile de se développer que de se tuer à courir en vain, depuis des années, derrière la politique, la démocratie, les libertés et autres, alors qu’elles ne sont que de vains mots sans le Développement. C’est pourquoi, sur la tribune officielle du centre de conférence Bola Tinubu à Abuja, son discours continue de retentir comme une nouvelle dynamique du discours de La Baule.
Toutes les autres nations africaines nous envient aujourd’hui. Elles rêvent de s’inspirer du modèle béninois. De quoi se mêle donc Kémi Séba ? Il rêve juste de continuer à manger gratuitement l’argent des pauvres contribuables nigériens au lieu d’aller faire un travail. S’il veut rester cet adepte du bavardage, qu’il vienne à Cotonou apprendre la bonne économie du développement chez Talon pour l’enseigner ensuite à ses élèves de l’AES. Nous sommes aujourd’hui fiers d’être Béninois. On ne veut pas retomber dans nos propres travers.
Kémi Séba est un eunuque, sans femme et sans enfant, qui vend la potion illusoire pour être féconde et avoir le plus long troisième pied. On vous connaît…
Aboubakar TAKOU