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Politique

Aéroport de Tourou 50 milliards, Maria-Gléta 45 milliards et siège de l’Assemblée nationale 22 milliards, pour zéro résultat : GBADAMASSI DÉMONTRE COMMENT YAYI A TUÉ CE PAYS

(Il le désigne responsable des 10 ans de retard du Septentrion)

On peut reprocher au ministre conseiller Rachidi Gbadamassi son soutien trop franc au président Patrice Talon et quelques attaques contre Boni Yayi. Mais quand il commence par avancer des chiffres dont personne ne peut douter de l’évidence, même dans le camp de l’opposition, il y a lieu de réfléchir pour situer les responsabilités.

Peu avant son intervention d’hier au marché de bétail de Tourou, c’est le nouveau ministre de l’Eau, Paulin Akpona, qui avait déploré, chiffres à l’appui, le gouffre de Maria-Gléta où le génie de l’ancien président a pu dépenser plus de 45 milliards de nos francs sans pouvoir produire un seul kilowatt de courant électrique. Heureusement que les membres de la famille Les Démocrates (LD) ont compris qu’il ne faut pas polémiquer avec un ministre à l’origine expert-comptable, en matière de chiffres. Ils ont préféré le silence, certainement pas par manque d’envie de se défendre, mais surtout pour ne pas ouvrir ce portail de la honte qui risque d’ouvrir les yeux à ceux qui continuent encore d’applaudir l’ancien président.

Depuis hier, c’est le ministre conseiller Gbadamassi qui a enfoncé le clou. À ces 45 milliards de honte, symbole de la mauvaise gouvernance, le cadre BR, qui a décidé de tout dire, a ajouté les 50 milliards partis en fumée à Tourou pour un gouffre dont le rafistolage risque de coûter encore deux fois ce montant si l’on veut coûte que coûte donner à cet aéroport son statut.

Décidé à dévoiler l’ancien président à l’opinion publique, le champion de la 8ème circonscription électorale a rajouté les 22 milliards du musée de la corruption sous le président Boni Yayi. En effet, le siège en destruction de l’Assemblée nationale a coûté plus de 22 milliards de nos francs au contribuable béninois sans qu’on ne puisse même y garer une voiture. Tout ceci traduit à suffisance que les 10 ans du président Yayi ont été un calvaire, un drame pour l’économie béninoise. C’est pourquoi le parlementaire devenu ministre conseiller s’étonne que Boni Yayi et ses sujets veuillent parler aujourd’hui de bonne gouvernance face au méthodique, très structuré et très rigoureux Patrice Talon. Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au cochon de venir en parler avec un groin sorti de la merde qui tapisse sa cour.

Et Gbadamassi de conclure sans autre forme de procès : c’est Yayi qui, de sa propre main et par sa conviction, a signé le retard de tout le Septentrion. Aujourd’hui, les réalisations du président Talon dans ce même Septentrion parlent d’elles-mêmes et se chiffrent en centaines de milliards sur la base de résultats probants. Que ceux qui tiennent toujours à se laisser abuser par Yayi continuent. Mais le risque que la jeunesse du Septentrion se soulève contre eux, est très proche.

Aboubakar TAKOU

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