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Politique

Affaire de bavures policières au Bénin : Le message de Gbadamassi au président du groupe parlementaire BR

On n’a pas besoin d’être un député pour porter la voix des populations. Et c’est ce que l’ancien député Rachidi Gbadamassi du Bloc Républicain (BR) démontre en moment où on parle d’excès de zèle de certains policiers dans le cadre de leur mission de répression des infractions au code de la route

Malgré les mesures de sanctions prises par la direction générale de la police républicaine pour recadrer ces agents indélicats dans leur fonction, le peuple est toujours insatisfait. Pour ce faire, l’ancien parlementaire Rachidi Gbadamassi du Bloc Républicain (BR) a analysé la situation pour le bonheur des populations. Ce faisant, il a proposé au Parlement des pistes de sortie à travers une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale.

Comme si cela ne suffisait, il a montré la pertinence de sa démarche au président du groupe parlementaire de son parti, le Bloc Républicain.

Dans sa logique, il ne prend pas position sur la culpabilité ou non des policiers mais invite les députés à mener des investigations approfondies conformément aux dispositions de l’article 36 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui permet aux commissions d’effectuer des missions d’information ou d’enquêtes. Car, selon lui, une investigation parlementaire est nécessaire avant toute prise de position officielle.

Ensuite, il exhorte l’implication de la commission de défense et de sécurité. Sur ce point, il interpelle le président de la commission, Abdoulaye Gounou pour qu’il ouvre une mission d’information ou d’enquête parlementaire en collaboration avec la police républicaine qui est tenue de collaborer et de fournir toutes les informations nécessaires.

Pour finir, Rachidi Gbadamassi a appelé à une action parlementaire responsable et impartiale pour faire face aux bavures policières et garantir le respect des droits des citoyens.

Vignon Justin ADANDE

Cher ami Assani? depuis un certain temps j’évite de me prononcer par rapport à l’affaire qui défraie la chronique. Je veux dire les policiers et la population. J’évite de prendre des positions officielles. Parce que les problèmes liés à la sécurité sont très sensibles et il ne faut pas improviser. Il faut faire des investigations sur le plan sécuritaire et sur le plan juridique. Ce que je proposerais aux parlementaires c’est de procéder à des investigations approfondies avant de prendre une position officielle en se basant sur le règlement intérieur de l’assemblée nationale. Je ne dis pas que les policiers ont tort ou qu’ils ont raison. Pour prendre une décision objective il faut une investigation parlementaire avant toute interpellation parlementaire. Avant toute prononciation parlementaire, je le dis en me basant sur l’article 36 du règlement intérieur de l’assemblée nationale qui dispose: << l’assemblée nationale peut autoriser les commissions permanentes ou les commissions spéciales et temporaires à effectuer des missions d’informations ou d’enquêtes sur les questions relevant de leurs compétences. L’objet la durée et la composition de la mission doivent être précisés. La commission doit faire un rapport à l’assemblée nationale dans le délai qui lui a été fixé. Les Présidents et rapporteurs des commissions peuvent se faire assister en assemblée plénière, de fonctionnaires ou de techniciens en service à l’assemblée nationale.>> Autrement dit, la commission de défense et de sécurité de l’assemblée nationale peut ouvrir une information, mener des enquêtes au niveau de la police républicaine qui est tenue de donner toutes les informations.Je demande à mon cher frère et ami le Président GOUNOU Président de la commission défense et sécurité d’ouvrir une mission d’information ou d’enquête parlementaire pour situer les responsabilités. Le Président KEREKOU nous a dit qui n’a pas fait l’enquête n’a pas droit à la parole. Par contre nos amis policiers n’ont pas le droit d’invectiver le Président GOUNOU qui est un représentant du peuple en plein exercice. Il est dans son rôle étant Président de la commission de défense et de sécurité. Je recommande aux parlementaires de recourir à l’article 36 du règlement intérieur avant toute interpellation. Je pense en toute humilité qu’on ne peut empêcher aux parlementaires d’être du côté du peuple. Nous sommes dans un État de droit et dans un système de séparation de pouvoirs où chaque institution doit jouer sa partition.

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