La huitième audience du procès d’Urbain Dangnivo, qui s’est ouverte ce mardi 22 avril 2025 au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, n’a pas permis de progression significative dans le dossier. Initialement prévue pour 10h, l’audience a finalement débuté à 13h sous la présidence du juge Guillaume Dossa Laly.
Trois témoins clés étaient attendus pour cette huitième audience : Micheline Vidégla, qui aurait tenté de récupérer le téléphone de Dangnivo, l’officier Valentin M’po, auteur du procès-verbal d’arrestation d’Alofa, et Murielle Zinzindohoué de la société de téléphonie MTN. Cependant, aucun d’eux ne s’est présenté. Face à cette absence de témoignages, le juge a proposé un renvoi à vendredi prochain, afin que le procureur de la République puisse émettre de nouvelles convocations.
Me Olga Anassidé, avocate de la partie civile, a approuvé ce renvoi tout en sollicitant la réaudition de plusieurs témoins précédents dont les dépositions ont révélé des contradictions. Il s’agit de deux experts béninois, de l’huissier Enock Laourou, de Firmin Boco, de Prince Alédji, et du colonel Séverin Koumassègbo. L’avocate a également requis l’audition de Philippe Houndégnon, ancien chef de la Police, ainsi que des proches de la défunte ministre Bernadette Sohoundji Agbossou, victime d’un braquage, et des agents de sécurité en poste à la Présidence le 17 août 2010. Ces demandes ont été appuyées par les avocats de la défense.
Le président du Tribunal a accédé à ces requêtes et a renvoyé l’affaire au vendredi 25 avril 2025 pour de nouveaux développements.
Alassane IMOROU SANDA