Le ministère public de la CRIET a requis la relaxe des quatre douaniers accusés de fraude lors d’un dédouanement à Hillacondji, invoquant le bénéfice du doute. Il a également donné son accord pour la libération provisoire de ces douaniers et a plaidé en faveur de la relaxe des douaniers impliqués dans une autre affaire de fraude au dédouanement d’un camion au même poste. Le ministère public de la CRIET estime que les douaniers concernés devraient être remis en liberté.
Après avoir accepté la mise en liberté provisoire des quatre douaniers en attente du délibéré, le ministère public a plaidé pour leur relaxe au bénéfice du doute ce lundi 31 mars 2025. Le magistrat a expliqué que les débats ont permis de clarifier les accusations qui pesaient sur les prévenus, mais qu’aucune preuve probante n’a été trouvée pour les condamner. Les avocats de la défense, Me Edgard Chrisostome, Me Ayodélé Ahounou et Me Filibert Behanzin, ont plaidé pour la relaxe pure et simple, arguant de l’absence de preuves des infractions d’abus de fonctions reprochées aux douaniers.
Me Behanzin a spécifiquement contesté l’idée d’une relaxe au bénéfice du doute en l’absence de preuves, demandant une relaxe totale. Les accusations portées contre les douaniers concernent une possible malversation lors du dédouanement d’un camion transportant des tissus au poste de douane d’Hillacondji, où seulement 49 balles sur les 630 transportées ont été déclarées. Deux des accusés, le chef de la brigade et le secrétaire du poste, sont en détention provisoire, mais pourraient retrouver leur liberté.
Jean De Dieu TRINNOU