« Ce qui vaut sa détention provisoire, c’est que dame Réckya Madougou est soupçonnée de vouloir attenter à la tranquillité publique posant des actes de violences, des assassinats planifiés, c’est de ça que les mis en cause entendus préalablement sont poursuivis » et donc «Pas besoin de preuves à ce stade.
Il suffit d’avoir des indices. » Ce sont les explications données par le ministre de la communication porte-parole du gouvernement sur Frissons radio à l’endroit des personnes qui parlent de manque de preuves dans cette affaire qui continue de défrayer la chronique. Et pour argumenter son propos, il persiste et signe « On n’a pas besoin de preuves à ce stade. Il suffit d’avoir des indices et là, nous avons plus que des indices concordants. On a des aveux de ceux qui étaient supposés commettre le crime qui ont reçu de l’argent à cette fin et qui n’ont jamais contesté avoir reçu cet argent et qui ont désigné dame Madougou comme celle qui leur a fourni cet argent. Ce n’est pas démenti ».
Pour le ministre de la communication, ces éléments sont suffisants pour procéder à une arrestation car ils sont suffisamment graves pour être passés sous silence. Autre chose que réfute le ministre. « Je ne suis pas d’accord qu’on parle d’opposante parce qu’il n’y a pas d’opposante mise en cause. Il y a des gens soupçonnés » a-t-il dit.
Arnaud KOUMONDJI