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Société

Année 2024/Les hommes qui ont incarné la tristesse : LES DIX CONTRE-VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE

La présente sélection de notre rédaction des dix politiques ou non ayant contre-valeurs, est le résultat d’une longue période de recherches, d’analyses des faits et gestes des personnalités. Cela a pour but de mettre en lumière ceux dont les actions et discours vont à l’encontre des valeurs fondamentales de notre société. Ce travail de décryptage met en avant des comportements et des décisions qui, au lieu de favoriser le bien commun, démontent leur individualisme, l’amour de leur seul bonheur et non du pays, et autre. Notre intention n’est pas simplement de dresser une liste, mais d’inviter à une réflexion sur les répercussions de ces contre-valeurs sur notre quotidien, ainsi que sur l’avenir de notre démocratie.

Louis-Philippe Houndegnon : Un ancien haut responsable devenu un obstacle à la stabilité politique du Bénin

Louis-Philippe Houndegnon, ancien directeur général de la police nationale et promu au grade de général par le président Boni Yayi, est aujourd’hui une figure de l’opposition politique au Bénin. Après avoir été rétrogradé et mis à la retraite par le président Patrice Talon, Houndegnon est devenu un virulent critique du régime en place, multipliant les attaques médiatiques contre le président et ses réformes. Ses déclarations et ses sorties publiques sont souvent perçues comme des tentatives de déstabilisation, allant à l’encontre des efforts de modernisation et de développement du pays.

L’ancien directeur général de la police ne cache pas sa rancœur envers la manière dont il a été écarté du service actif sous le régime Talon. Rétrogradé et mis à la retraite, il a toujours eu du mal à accepter cette décision. Depuis lors, Houndegnon n’a cessé de reprocher au président Talon la façon dont il a été traité, répétant inlassablement son départ forcé des rangs de la police. Cette rancune semble avoir nourri une hostilité constante à l’égard du pouvoir en place, transformant l’ancien haut responsable en un critique acharné du régime.

Louis-Philippe Houndegnon s’est lancé dans une campagne sans relâche pour s’opposer à toutes les réformes menées par le gouvernement Talon. À ses yeux, aucune initiative sous le régime actuel n’est bonne, et il trouve toujours un moyen de critiquer les actions du président. Qu’il s’agisse de la gestion des forces de sécurité, de la lutte contre la corruption ou des réformes économiques, Houndegnon semble toujours voir le mal partout. Ses critiques sont parfois perçues comme une tentative de miner la crédibilité des actions du gouvernement, sans pour autant proposer de solutions concrètes pour améliorer la situation du pays.

Au-delà de ses critiques politiques, Houndegnon est également connu pour ses attaques personnelles contre le président Talon. Lors de ses nombreuses sorties médiatiques, il n’hésite pas à utiliser un langage virulent et accusateur, souvent très éloigné du débat constructif. Ses propos, souvent incendiaires, ont fini par entacher le climat politique au Bénin. Ses accusations à l’encontre de l’exécutif sont parfois si extrêmes qu’elles frisent la diffamation, et son discours, loin de rechercher un dialogue pacifique, s’apparente davantage à un combat personnel contre le président Talon.

Les sorties médiatiques de Louis-Philippe Houndegnon ont atteint un point de non-retour lorsqu’il a défié ouvertement le pouvoir en place. Son comportement a été jugé comme une incitation à l’insurrection et un affront à l’autorité publique. Il a ainsi franchi une ligne rouge, incitant à la division et à l’instabilité dans le pays. En réponse, les autorités béninoises ont jugé nécessaire de l’arrêter et de l’incarcérer pour avoir mis en danger l’ordre public et défié le pouvoir en place de manière trop manifeste. Une contre-valeur pour l’avenir du Bénin

En 2024, il est difficile d’imaginer qu’un homme dont les prises de position sont systématiquement empreintes de rancœur et d’animosité puisse jouer un rôle constructif dans la politique béninoise. Ses discours, souvent empreints de négativité, ne sont plus compatibles avec les valeurs d’un pays qui aspire à la stabilité, à la démocratie et à la prospérité. Dans ce contexte, Louis-Philippe Houndegnon incarne davantage une contre-valeur qu’une alternative politique viable pour l’avenir du Bénin

Olivier Boko


2024 sera à jamais marqué par son nom pour le coup d’Etat déjoué contre le président Patrice Talon. Alors qu’on l’a toujours vu et considéré comme le bras droit et ami fidèle de ce dernier, Olivier Boko se taillait un costume d’Iznogood : être calife à la place. Ici être président de la République à la place de son ami président. Mais l’homme qui voyait aussi grand que le monde que son destin, s’est grillé dans son ambition démesurée en échafaudant un plan d’atteinte à la sûreté de l’Etat : Renverser le président Patrice Talon. Avec le concours de l’ancien ministre Oswald Homeky, ils croupissent du côté de la prison de Missérété. Avec cette tentative, Olivier Boko donne raison à cette citation de Alain Tastet qui dit : « Donner toute sa confiance à l’autre est le pari le plus risqué qu’il soit, mais quelle beauté de croire que cela peut être éternel… ».
Toute chose qui doit être le président Talon sur ses gardes désormais, heureux d’avoir d’autres anges gardiens comme le colonel Tévoédjrè. Boko et ses soutiens Ob doivent savoir que c’est Dieu qui fait le chef et les faux pasteurs en quête de sous-capables de vous sortir ce que vous voulez entendre. Voilà comme bien l’ambition démesurée de OB, l’a conduit à sa perte avec à la clé son destin qui s’est écroulé comme un château de cartes. Des années d’amitié parties en fumée avec Talon qui aurait pu perdre la vie.

Lazare Sèhouéto


Vieux briscard de la politique, Lazare Sèhouéto continue de traîner sa bosse au sein du parti Union progressiste le Renouveau. Aujourd’hui député de la 9e législature, il faut dire qu’il a été du 7 avril 2016 au 27 octobre 2017, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, sous Talon 1 avant qu’il finisse par la suite à être nommé le 08 janvier 2018, Chargé de mission du président de la République pour les Affaires politiques. Une nomination pour le contenter et essayer de le canaliser afin qu’il ne donne pas des coups au patron de la Rupture qui le connaît si bien. Et pour cause, cela ne l’a pas empêché de se la jouer en douce puisqu’on le soupçonne d’avoir tiré un peu les ficelles dans l’échec de la tentative de révision de la constitution piloté par le député Br Assane Séibou. Au niveau de la mouvance, on lui en impute un grand rôle.
En somme, au niveau de la mouvance, on ne blaire pas tant que tel. On se méfie de lui, se tient à une bonne distance de lui, car vu comme quelqu’un qui ne joue jamais franc-jeu. Pour les ardents défenseurs de la rupture, il n’est pas un exemple dans son soi-disant soutien au président Talon qui semble le tenir aussi à bonne distance.

Valentin Djenontin : Un opposant sans concessions ou un frein au développement du Bénin ?

Valentin Djenontin, Ancien ministre sous le régime de l’ex-président Boni Yayi, il a vu son influence politique diminuer avec l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016.
Fuyant la justice béninoise, Djenontin s’est exilé en France, où il mène depuis plusieurs années une campagne acharnée contre le président Talon et son gouvernement. Par le biais de vidéos et de déclarations publiques, souvent en collaboration avec des personnalités comme Frère Hounvi, il a multiplié les critiques à l’encontre de l’exécutif béninois. Accusations de corruption, de violations des droits humains, de répression politique. Le paradoxe de Djenontin réside dans le fait qu’il continue de critiquer le régime en place, tout en exprimant une nostalgie évidente pour l’ère Yayi Boni. Ce dernier, au pouvoir entre 2006 et 2016, est souvent pointé du doigt pour ses dérives autoritaires et ses échecs en matière de gouvernance. Djenontin semble oublier, ou ignorer, les crises économiques et politiques qui ont marqué cette période.
Le rôle de Djenontin dans l’opposition politique est souvent perçu comme un obstacle à la consolidation des acquis du développement. Cette attitude de « critique systématique », qui voit le mal partout, constitue une contre-valeur par rapport à l’esprit de progrès qui devrait animer tous ceux qui ont à cœur le développement de leur pays.
L’arrestation de Frère Hounvi, un de ses alliés, n’a fait qu’amplifier les tensions entre le gouvernement et ceux qui, comme Djenontin, se sentent marginalisés ou persécutés par le pouvoir en place.
En fin de compte, Valentin Djenontin représente une figure de l’opposition qui, bien qu’ayant le droit de critiquer, semble parfois constituer un frein au développement du Bénin. Son discours, empreint de cynisme et de récriminations, empêche de regarder vers l’avenir et de se concentrer sur la véritable question : comment construire un Bénin plus prospère, inclusif et stable pour les générations futures ?

Florent Mahougnon,

Fan de one man show sur tiktok, il a fini par être déposé en prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), suite à des accusations de harcèlement par voie électronique contre la police républicaine et de cybercriminalité.
Les accusations de cybercriminalité et de harcèlement via les moyens de communication électronique sont préoccupantes, car elles représentent une menace directe pour la sécurité publique. En s’attaquant aux forces de l’ordre, Florent Mahougnon remet en question l’autorité de l’État et le bon fonctionnement de la justice. De plus, le traitement des affaires impliquant Mahougnon doit servir d’exemple à la jeunesse qui a tendance à prendre ces genres de contre-exemple pour des exemples. Il est de ces internautes qui ont dépravé l’usage positif qu’on pouvait faire des réseaux sociaux principalement Tiktok. En résumé, Florent Mahougnon est un contre-exemple pour la nation béninoise.

Rock Nieri, beau-frère d’Olivier Boko


Homme d’affaires incarcéré pour conspiration contre l’État, Rock Nieri est activement recherché par la justice béninoise. Il est soupçonné d’avoir participé au financement du complot visant à renverser le gouvernement du président Patrice Talon. La Commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a émis un mandat d’arrêt international à son encontre. Rock Sarè Salvin Nieri est actuellement en fuite. Voilà des gens qui ne savent pas être reconnaissants et qui sont plus préoccupés par leur petite personne.

Rock Nieri est un contre-exemple pour la nation béninoise pour plusieurs raisons significatives au cours de l’année. Son implication présumée dans ce complot visant à renverser le régime en place rompt avec les valeurs de loyauté et de respect des institutions, faisant de lui un symbole des pratiques nuisibles qui détruisent la confiance du public dans les institutions et la justice. Sa fuite de la justice renforce sa culpabilité. Rock Nieri incarne ainsi un contre-exemple des valeurs nécessaires pour le développement d’une société démocratique et éthique.

Kémi Séba

Se proclamant panafricaniste, Kémi Séba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été déchu de sa nationalité française en juillet 2024à cause de ses diatribes comme ce pays. Du coup, il ne lui restait que sa nationalité de son pays d’origine, le Bénin.

Dans ses agissements, Kémi Seba est allé jusqu’à salir l’image du Bénin, dirigé par le président Patrice Talon, en déclarant que certains camps militaires du pays étaient occupés par des légionnaires français pour déstabiliser ses voisins.De par ses déclarations infondées et mensongères sur le Bénin et son président, Kémi Seba est loin d’avoir une vision de développement pour son pays moins encore l’amour pour son pays, par conséquent, une contre-valeur pour notre pays. Ses agissements contre le chef de la rupture, montre à suffisance qu’il est dans la diversion et à la solde de ses commanditaires. Mais le président Talon n’a pas ce souci, il est focalisé sur les projets de développement qu’il s’est lui-même fixés. Et les preuves sont là. Mieux, Kémi Seba se proclame panafricaniste, mais comparativement, il n’y a pas plus panafricaniste que le président Patrice Talon qui a décidé d’accorder la nationalité aux afro-descendants à travers la loi N°2024-31 du 02 septembre 2024 relative à la reconnaissance de la nationalité béninoise aux Afro-descendants en République du Bénin en plus de la suppression du visa pour bon nombre de pays.« Même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnais au moins qu’il court vite ! », C’est ce proverbe burkinabé que le soi-disant panafricaniste doit développer.

Steeve Amoussou, alias Frère Hounvi

Voici un jeune béninois qui, depuis l’avènement de la rupture s’est donné comme mission de critiquer toutes les actions du gouvernement de Patrice Talon à travers des chroniques sur les réseaux sociaux, jusqu’à ce qu’il soit arrêté à Lomé au Togo et extradé au Bénin, son pays natal.

En effet, il est retenu contre le fameux chroniqueur Frère Hounvi trois chefs d’accusation, notamment « harcèlement par voie électronique, initiation et publication de fausses nouvelles et provocation directe de la rébellion ». Ainsi, depuis son arrestation, des voix se sont levées pour exiger sa libération sous prétexte qu’il n’est pas celui que les gens pensent qu’il est, mais depuis qu’il est derrière les barreaux, on n’entend plus les “Chroniques du Frère Hounvi”. De tout ce qu’il disait à l’époque du président Patrice Talon, il ne devrait pas aujourd’hui se plaindre par rapport à son procès, puisque au regard de l’arrestation dont il a été victime, ceux qui ont commandité cela ont été jugés et condamnés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), d’où la nécessité pour lui de faire confiance à cette même justice de son pays dans ce dossier et répondre des charges qui pèsent sur lui.Au regard de tout ceci, Steeve Amoussou fait partie des Hommes qui ne veulent pas du développement de leur pays, le Bénin, de la dynamique dans laquelle nous sommes engagées depuis 2016. Ils n’ont que seul mot et seule action que de critiquer. Détruire au lieu de construire. Jamais une aucune once de reconnaissance quand cela l’est

Expérience TÉBÉ

Si la pensée de John Calvin Maxwell qui révèle qu’ « un Leader est quelqu’un qui connaît le chemin, suit le chemin, et montre le chemin », est censée inspirer tout dirigeant, ceci l’est moins pour d’autres. C’est peut-être la mauvaise compréhension de cette pensée pourtant claire comme l’eau de roche, qui amène ces derniers à reléguer celle-ci au dernier rang. La compréhension de cette citation de John Calvin Maxwell a sûrement manqué à Expérience TÉBÉ, membre du Cadre de concertation de l’opposition béninoise, et Président du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL), qui a impacté, mais négativement l’année 2024. Ce dernier a fait parler de lui négativement dans une violente scène survenue dans le mois de novembre. Homme politique censé être un exemple pour la Nation, il a surpris le monde en novembre dernier, en se rendant auteur de violence conjugale sur une femme, un comportement décrié, contraire aux valeurs promues en société et sévèrement punies par la loi en République du Bénin. Cet épisode, dont les séquelles restent sûrement dans le cœur de plusieurs Béninois, n’est pas un comportement à promouvoir dans notre société, lui sera collé à la peau.
Par son comportement dont les vidéos sont devenues virales sur les réseaux, Expérience TÉBÉ a sans doute montré ses limites de leader. Se hisser à la tête d’un parti politique est quand même signe d’une personne qui aspire un jour dirigé toute une République. Violenter une femme, surtout quand on connaît la valeur qu’elle incarne dans une République, peu importe le motif qu’il soit, c’est tomber si bas ! Et qui n’a pas su être bon dans les moindres choses, le sera également dans les grandes, dit-on. D’où sa place dans nos dix contre-valeurs de la République en 2024 est bien méritée.

Prudent Victor Topanou

L’un des passages les plus célèbres dans les Saintes Écritures stipule que « l’Homme doit manger à la sueur de son front ». Mais il est souvent fréquent de constater que certains individus, par la force des choses ou par état de grâce, se retrouvent à des positions données dans la société, qui ne reflète pas forcément la suite logique de leurs différents actes. Cette image en 2024, a été incarnée par Victor Prudent Topanou, Homme politique béninois, membre du parti Union Progressiste Le Renouveau, et député à l’Assemblée nationale. Ce dernier, élu dans la 6e circonscription électorale, est un homme qui a su profité du dur labeur des autres pour continuer à maintenir sa position confortable dans la République. Conséquence, son impact dans le quotidien des Béninois qu’il est censé représenter, reste très minime ou du moins presque inexistant par rapport à ce qui devrait l’être. Si l’on peut lui concéder d’avoir été auteur de quelques sorties où il a critiqué ou dénoncé certains antagonistes au régime de la Rupture, comme après l’arrestation du jeune Steve Amoussou dans l’affaire «Frère Hounvi», l’universitaire Victor Prudent Topanou n’a pas vraiment innover dans ses actions, il n’a fait que revenir dans la majorité des cas, sur ce que les autres ont déjà fait ». Même si le célèbre conférencier américain Zig Zigla nous apprend que « la répétition est la mère de l’apprentissage, le père de l’action », sur le terrain politique, elle devient parfois ennuyante, surtout quand il s’agit de redire ce que les autres ont déjà dit. Cette attitude, contraire aux valeurs et dynamiques désormais défendues en République du Bénin avec aux manettes son Chef le Président Patrice Talon, est un comportement qu’on ne saurait encourager dans notre société. « Aux Grands Maux, les grands remèdes » on en dira pas plus.

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