« Le président de la République est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois. En aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République. »
C’est ce que dit l’Article 42 nouveau de la Loi N° 2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi numéro 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin. Une constitution révisée sous le président Patrice Talon qui ‘’…a renforcé les clauses de limitation de mandat dans la Constitution en disant que nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République. Cette Constitution a été plus loin en disant que la révision effectuée n’instaure ni une nouvelle République, ni une nouvelle Constitution » selon porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre HOUNGBEDJI.
Et pourtant, l’ardeur de certains acteurs ne s’est pas émoussée. Pire, c’est à croire qu’on les a galvanisés davantage à continuer dans cette dynamique comme s’il leur faut défendre cela mordicus pour que cela se réalise.
Après les appels de Bertin Koovi suivi de celui de Jacques Migan qualifié d’homme aux « attitudes incendiaires à chaque périodes critiques de la vie politique du Bénin », c’est Fred Houenou qui vient ajouter aussi une couche. Pathétique quand on sait que le président a à plusieurs reprises confirmé qu’il est conformiste. Ce que le Sgag Wilfried Léandre Houngbédji a eu à réaffirmer en ces termes : « Chaque fois que vous entendez ces personnes, opposez-leur ce que le président lui-même avait déjà dit. C’est son second mandat ».
Seulement que laisser ces larbins continuer leur sale campagne, c’est accepter qu’ils salissent l’image de Talon. C’est pourquoi il urge que l’on disciple ces clowns qui le font pour qu’on les case.
Une solution à la Mahamadou Issoufou ne serait pas de trop dans la mesure où le président Patrice Talon entend sortir par la grande porte.
