Que la moitié du Bénin aille en prison n’est pas notre problème. D’ailleurs, nous sommes déjà dans une grosse prison à ciel ouvert depuis 2016. Mais personne ne doit en rajouter à nos peines en nous privant de là où nous allons souvent déposer notre trop plein. Trop d’énergie dans cette galère qui peut rendre fou un homme.
Jadis, on pouvait entretenir 05 maîtresses comme au cours primaire pour apprendre à soulager madame à la maison. Ça, c’était à l’époque où on pouvait installer un gros pipeline sur le budget national en connexion avec nos poches même s’il faut pour cela dormir dans l’eau à Agla et oublier le pays.
Aujourd’hui, vous nous privez de tout. On ne peut même plus s’adonner à notre sport favori, le siphonage des ressources du pays. On vous a fait quoi pour mériter ce sort ? Maintenant, c’est à un autre sport pour évacuer le trop plein de notre stress que vous allez détruire.
Qui vous a dit que les filles de joie ne sont pas un remède pour nous éviter de nous violer entre hommes ? Même si c’est pour nous préparer à la prochaine autorisation du mariage homosexuel, laissez-nous JOUIR un peu du temps qui nous reste à vivre sur cette Terre, que dis-je, cette prison à ciel ouvert.
Libérez nos femmes du dehors !!! Vous nous avez déjà privés de tout. Même s’il le faut, prenez nos femmes mais libérez celles de Jonquet. Elles au moins, ne sont pas trop exigeantes. En temps de galère, elles acceptent même 1000 francs Cfa pour nous permettre en 3 minutes de croire qu’on est dans le fauteuil de Taïrou au palais.
Entretenir une femme, lui donner à manger, l’héberger n’est plus à la portée de n’importe qui aujourd’hui à Cotonou. Libérez nos compagnes de vie et de bonheur !!!
Le syndicat prépare une insurrection pour défendre sa vie, son bonheur. Je répète, le mariage n’est pas facile. C’est le seul conflit au monde où tu dors côte à côte avec ton pire ennemi.