(L’honorable Rachidi Gbadamassi avait donc raison)
Le professeur Théodore Holo était finalement au service de qui quand il a apporté sa science à l’actualité sur le coup d’État manqué en priant tout le monde à revenir plutôt sur la terminologie, atteinte à la sûreté intérieure de l’État plutôt que de parler de coup d’État ?
En se référant à notre code pénal aux termes de l’article 162, point 1, l’atteinte à la sûreté de l’Etat est un acte de terrorisme. Ce faisant, il est plus sévèrement puni qu’un coup d’État qui lui, renvoie plutôt à d’autres peines.
Or, selon le même code pénal, les actes de terrorisme ne sont en aucun cas des infractions politiques (article 164). Il s’en découle donc suivant cette recommandation de l’ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin, que ce dont sont accusés Olivier Boko, Oswald Homéky et les autres, n’a rien d’une infraction politique qui pourrait trouver de solutions politiques au cas où, rongé par sa faiblesse de voir ses amis en difficulté même s’ils voulaient le finir, le président Talon en arrive à envisager une solution politique à cette affaire.
Voilà ainsi détaillées les conséquences de la posture du haut juriste, Holo. On comprend maintenant pourquoi le bouclier humain du président Talon, Rachidi Gbadamassi, dans sa sortie, a salué le professeur Holo et a, dans le même temps, condamné les propos bêtement haineux de son grand frère, le président Ousmane Batoko. Comme quoi, le cadre du président Abdoulaye Bio Tchané ne sait pas faire dans l’acharnement. Il n’attaque que les personnes en égarement au regard de la loi et de notre vivre-ensemble.
Aboubakar TAKOU