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Politique

Au sujet des « exilés » et prisonniers : HOUNGBÉDJI A UN SÉRIEUX PROBLÈME AVEC LE MOT « PLAIDER »

(Il ne veut en réalité voir personne rentrer ou sortir de prison)

Il est très difficile de faire semblant tout en réussissant à séduire. Il est aussi difficile de mentir. C’est un art réservé à quelques rares personnes. C’est pourquoi certains, comme le président Patrice Talon, ont décidé de rester réels, vrais et entiers, même si ce comportement est très risqué en politique au Bénin où l’on doit toujours dire le contraire de sa pensée.

Le président Adrien Houngbédji, avocat émérite dont personne ne peut nier la capacité à la défense des pires criminels, a récemment, parlant de nos compatriotes hors du Bénin et des autres en prison, dit que lui, plaide pour le retour à la normale. Mais en sortant ce mot, Maître Houngbédji s’est vendu. Car il sait mieux que quiconque la sémantique du mot plaider. Dans le cas d’espèce, qui mieux que le président Houngbédji, très proche du président Talon, avait la latitude de plaider la cause de ces personnes ? Il ne l’avait pas fait. Il se contentait d’être dans les bonnes grâces de son ami, son frère président. Que les autres crèvent.

Aujourd’hui, comme le courant ne passe plus entre lui et Talon, ils ne se sont pas entendus sur son projet de divorce avec madame Adélaïde Houngbédji, il doit diaboliser son ancien ami. Nous l’avons dit ici plus d’une fois que ce n’est pas une question de principe entre les deux, mais plutôt une affaire de personne, de divorce. Houngbédji voulait priver la pauvre Adélaïde Houngbédji de tout dans ce divorce. Et le président Talon a commis le crime de refuser de le suivre dans ce sens. C’est d’ailleurs pourquoi le brillant avocat a cette grosse peine de bien faire les choses jusqu’à se planter royalement sur le thème plaider. Car plaider en politique ne signifie pas sortir crier dans l’intention de livrer celui de qui on veut se venger, à la vindicte populaire. Le président Houngbédji connaît bien son frère Talon. Il sait très bien qu’il est très hostile aux chantages et à ces vilains montages politiques. Il l’a pratiqué mieux que quiconque. Le choix du chantage pour croire indisposer Patrice Talon n’a pas en réalité pour but de voir les autres revenir au pays ou voir les politiques comme Réckya Madougou, Joël Aïvo et les autres en liberté. Houngbédji les voit plutôt comme des cautions pour maintenir la pression sur Talon. Il veut faire regretter au président Talon de ne lui avoir pas prêté main forte pour ruiner, vassaliser et dévaster son ex-femme. Talon n’étant pas de cette école de crime matrimonial, il a juré de se tenir à son serment et à son éducation : PROTÉGER LA FEMME. Laissons donc Houngbédji dans ses élucubrations jusqu’à ce que Rachidi Gbadamassi se réveille. C’est lui seul qui sait le maintenir dans son étreinte jusqu’à l’affaiblissement total de l’animal.

Aboubakar TAKOU

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Vignon Justin ADANDE

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