Un démenti formel, c’est ce que le porte-parole du gouvernement béninois, Léandre Wilfried Houngbédji a apporté face aux rumeurs selon lesquelles le Bénin abriterait une base militaire française par. C’était au cours d’une émission radio.
Après un long moment de silence, le gouvernement à travers le SGNA a décidé de clarifier mes choses.
« Il n’y a aucune base militaire française au Bénin. Aucune. À Kandi, nous avons des instructeurs français, belges, américains qui viennent renforcer les capacités des nôtres. Je suis formel. Nous n’avons aucun accord de coopération militaire avec la France qui institue une base militaire française chez nous au Bénin » a-t-il déclaré. A en croire ces propos, la présence des instructeurs français, belges, américains à Kandi est à titre pédagogique et non pour une collaboration directe France-Bénin. Une clarification qui vise à mettre fin à toute rumeur sur la présence d’une quelconque base militaire française au Bénin, afin que la confiance avec ses voisins et partenaires internationaux soit rétablie.
En effet, les bases françaises en Afrique de l’Ouest sont souvent accusées de jouer un rôle dans la déstabilisation régionale et les conflits internes. Et « ces spéculations ont été renforcées par l’arrestation de l’activiste franco-béninois, le panafricaniste Kemi Seba par la police béninoise à l’aéroport de Cotonou » informe Chic Infos. Après sa libération l’activiste a déclaré sur RT ‘’qu’il a été arrêté au Bénin, sous ordre du gouvernement français. « Parce que nos discours dérangent le président Talon, parce que nos discours dérangent le président Emmanuel Macron, parce que nos discours dérangent l’impérialisme occidental…’’ils ne nous supportent plus »’’ ajoute le média.
Notons que cette réponse du porte-parole du gouvernement béninois, Léandre Wilfried Houngbédji, vient quelques jours après la série de coups d’Etat observée en Afrique de l’ouest ou le Niger est au premier rang.