L’ancien ministre et ancien président de la cour suprême Ousmane BATOKO a été l’invité de la radio Peace Fm, ce dimanche 27 août 2023, pour opiner les sujets brulants de l’actualité nationale et internationale. Et comme on pouvait s’y attendre la situation du coup d’Etat au Niger n’a pas échappé à l’analyse de l’homme au regard tout ce qui se joue autour de ce sujet. L’ancien ministre en a aussi profité pour plaider le cas des prisonniers Joël Aïvo, Réckya Madougou et les exilés politiques pour un Bénin unis.
« Si un pays avait intérêt à ce que les sanctions de la CEDEAO ne soient pas appliquées, c’est le Bénin. Ce n’est pas par méchanceté que le Bénin se trouve dans cette posture », a-t-il fait savoir au cours de l’émission. Car selon lui, la « posture du Bénin, est une posture d’obligation ». C’est pourquoi, il dit regretté la personnalisation du débat où on entend des gens accuser à tort Patrice TALON, fait savoir le site d’information Mediapartbenin. Et vu que le président Talon « appartient à un collectif des Chefs d’État » au sein de la CEDEAO, il ne saurait s’extirper de tout ce qui est pris comme décisions au nom de l’institution sous-régionale. Malheureusement, ce que les gens ont du mal à comprendre et s’acharnent sur le président comme si c’était lui qui décidait de tout alors que selon l’ancien président de la cour suprême, le Bénin, est le plus grand perdant dans cette situation au regard des liens séculaires entre les Bénin et le Niger.
Aussi a-t-il a exprimé sa conviction par rapport à cette crise nigérienne en ces termes : « je crois qu’on a déjà mis une croix rouge sur la guerre au Niger ».
Par ailleurs, tout en félicitant Patrice TALON pour les actions de son gouvernement dans tous les secteurs, BATOKO souhaite l’amélioration de la gouvernance et un Bénin plus uni. Ce qui passe par la libération de Joël AÏVO et Réckya MADOUGOU, et le retour de tous les exilés pour construire le Bénin. Il reste à savoir ce qu’il en sera dans les jours et mois à venir.
AY
