« La paix n’est pas un vain, mais c’est le comportement » dit-on. Et prévenir vaut mieux que guérir. Conscient du rôle primordial des jeunes et des femmes dans la préservation de la paix et surtout dans la résolution pacifique des conflits, le Réseau Africain pour le Maintien de la Paix (RAMP) a officiellement lancé la première édition de son programme intitulé « One Hundred Women Youth For Peace And Security » (HWY4PS). Ce programme consiste à former des jeunes et femmes sur les questions de la paix et sécurité.
En prélude à la Journée mondiale de la paix, célébrée le 21 septembre prochain, le RAMP-BENIN, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer a organisé une série de formation à l’endroit des jeunes et femmes. La cérémonie de lancement s’est tenue dans la salle de conférence OGDB du stade de l’Amitié de Cotonou. Il a réuni des experts en maintien de la paix, des professionnels des médias et de jeunes volontaires.
L’objectif principal de ce programme est de donner aux jeunes et aux femmes les outils nécessaires pour influencer positivement leurs communautés et promouvoir leur participation à la mise en œuvre de l’agenda Paix et Sécurité.
Dans son discours de bienvenue, Rock Ahoton, président du RAMP-Bénin, a évoqué les différentes motivations de l’organisation de cette série de formation. Il a expliqué que la tenue de cette formation intervient au moment où des conflits, tels que ceux entre agriculteurs et éleveurs, entre diverses religions et entre différentes ethnies prennent actuellement d’ampleur au Bénin. Il a insisté sur le rôle crucial des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix : « Les jeunes ont le pouvoir d’influencer positivement leurs communautés, de garantir un avenir plus pacifique pour les sociétés africaines et de contribuer à la création d’une société plus juste et harmonieuse. » Selon lui, les femmes et les jeunes sont souvent les premières victimes des conflits en Afrique et au Bénin.
L’un des formateurs de cette série de formations, Dr Abdel-Aziz Mossi, expert en prévention des conflits, a souligné l’importance de cultiver la paix intérieure avant de la promouvoir autour de soi : « La culture de la paix commence d’abord en soi-même, pas seulement envers l’autre. »
Cette série de formations est l’une des activités prévues dans ce programme. A cette occasion, Estelle Djanato, coordonnatrice du projet HWY4PS, a présenté les principales activités prévues dans le cadre de ce programme, dont une campagne digitale de cent jours pour la paix, la formation de cent jeunes femmes sur les questions de paix et de sécurité, et la célébration de la Journée internationale de la paix le 21 septembre 2024.
A l’issue de cette cérémonie d’ouverture, un panel a été animé sur le thème de la paix sous divers angles, avec des sous-thèmes variés.
Vignon Justin ADANDE