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Politique

Bénin : Les explications du porte-parole du gouvernement sur la trêve instaurée dans le cadre de la révision constitutionnelle

Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a donné le vendredi 5 décembre 2025, des explications sur la trêve instaurée dans le cadre de la révision constitutionnelle.

Ainsi, une trêve de six ans a été instaurée dans le cadre de la révision de la constitution du Bénin. Certains. affirment que cela entrave le débat politique. À cet effet, face aux professionnels des médias ce vendredi 05 décembre 2025 à Cotonou, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que la trêve n’est pas un frein à la démocratie.

« La trêve politique ne veut pas dire que les partis politiques n’existent plus ». Ils restent libres de s’exprimer, commenter l’actualité. Ce qui est proscrit, c’est la réclame politique permanente ». Le gouvernement veut mettre fin au cycle où, dès le lendemain d’une élection, on commence à dire que le président est mauvais, il faut qu’il dégage », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.

À l’en croire, l’objectif en instaurant la trêve, est de permettre au président élu de réussir sa mission. « S’il réussit, c’est au profit de la nation entière. S’il échoue, il aura perdu du temps à toute la nation ». Et parfois, l’échec vient « parce que les politiciens le tirent vers l’arrière », a-t-il ajouté.

La trêve vise donc à favoriser l’unité. Les hostilités électorales pourront reprendre à un an près des échéances. « Le débat politique demeure. Le débat politicien, on peut le différer », a conclu le porte-parole du gouvernement.

Pour rappel en novembre dernier, une révision constitutionnelle a été opérée introduisant ainsi un Sénat et en étendant les mandats électifs (président, députés, maires) de cinq à sept ans, renouvelables une seule fois, tout en maintenant la limite de deux mandats présidentiels. Une trêve politique de six ans a été également instaurée.

Il faut noter que le texte voté par l’Assemblée nationale avec une large majorité (90 pour, 19 contre), est à l’étape d’examen de constitutionnalité à la Cour constitutionnelle. Il doit être promulgué ensuite par le Président de la République.

Alassane IMOROU SANDA

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Arnaud KOUMONDJI

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