Au Bénin, on pourra très prochainement voir clair dans le monde des médias, mieux savoir les organes de presse qui ont une existence légale.
La justice béninoise veut balayer ceux qui n’ont pas une autorisation légale en tant qu’organe de presse. Et déjà le procureur du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi a déjà pris les terreaux par les cornes pour mettre fins aux activités des organes de presses illégales dans la commune d’Abomey-Calavi. Comme on le dit souvent avant d’égorger un coq, il faut lui donner de l’eau, le procureur du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi invite tous ceux qui savent que leur organe n’a pas une existence légale à se ranger. C’est à travers un communiqué en date du 02 août 2023.
« Au regard de la gravité, le parquet près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi invite tous les promoteurs des organes de presse sans existence légale de son ressort à cesser immédiatement dès diffusion du présent communiqué leurs activités et à se conformer aux dispositions de la loi », c’est l’invite du procureur du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, Aubert Kodjo aux promoteurs d’organes de presse sans existence légale exerçant sur son territoire. Cette décision été prise suite à la recrudescence sur les réseaux sociaux de parution de journaux et écrits périodiques sans existence légale et sans que les promoteurs n’aient souscrit aux formalités administratives y afférentes. En cas de non-respect de cette décision, le procureur instruit les officiers de police judiciaire avec l’appui des structures faitières des médias aux fins d’interpeller et d’appréhender les auteurs de ces faits répréhensibles.
Vignon Justin ADANDE
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